Politique

Le procureur général du roi présente les preuves du suicide du parlementaire Abdelouhab Belafkih

Le procureur général du roi près la cour d’appel de Guelmim a conclu, vendredi soir, que la mort du parlementaire du Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM), Abdelouhab Belafkih, survenu mardi à son domicile, est du à un suicide.

L’enquête a concerné plusieurs aspects : les dépositions des membres de sa familles et de ses employés de maison, une autopsie médicale, une expertise balistique réalisée sur l’arme saisie, ainsi qu’une analyse génétique d’échantillons prélevés sur les lieux de l’accident.

Dans un communiqué officiel, reçu par le journal « Al Oâmk », le procureur général souligne, ainsi, que les déclarations des membres de sa famille et des employés de sa maison confirment que le défunt est entré chez lui vers 2H30 du matin le mardi 21 septembre.

Ensuite, il est resté seul dans sa chambre et n’en est pas sorti jusqu’au retentissement d’un coup de feu. Immédiatement après, des membres de sa famille ont accouru dans sa chambre et l’ont trouvé allongé sur le dos avec du sang coulant de son estomac, et un fusil de chasse à côté de lui.

Le communiqué ajoute que « Les membres de la famille confirment que le défunt était encore en vie lorsqu’ils sont entrés dans sa chambre, et qu’il leur a demandé de ne pas l’emmener à l’hôpital et de le laisser chez lui », ajoutant que « les gardiens de la maison n’ont remarqué aucun mouvement inhabituel la nuit de l’incident et aucun étranger n’est entré dans la maison ».

Par ailleurs, « le rapport d’autopsie complété par le médecin légiste a mis en évidence que le décès a été causé par une blessure par balle, avec l’absence de traces externes d’éclats de balles entourant le lieu de la blessure.
L’expertise balistique réalisée par l’Institut des sciences médico-légales a prouvé que la balle qui a touché la victime provenait d’un fusil de chasse, qui s’est avéré être le sien.

L’analyse des échantillons prélevés sur ses mains a montré la présence de particules distinctes de résidus de coup de feu (Baryum, Antimoine et Plomb) avec des traces de sang du mort sur le canon de l’arme, ce qui confirme qu’il a utilisé son fusil ».

Le communiqué du ministère public ajoute que « l’expertise réalisée par le laboratoire d’analyses génétiques a montré que l’ADN extrait des échantillons retrouvés sur la crosse et la buse de l’arme, les traces de sang retrouvées sur les lieux de l’accident, les vêtements de la personne décédée et les blessures laissées par la balle sont identiques à l’empreinte génétique de la personne décédée.

L’enquête conclue donc que « le défunt s’était suicidé en se tirant une balle, ce qui a conduit à sa mort. Il a été décidé de classer la procédure parce que la mort n’était pas le résultat d’un acte criminel ».

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