Politique

Covid 19 : l’Istiqlal préconise l’indépendance du Comité scientifique du ministère de la santé

Le parti de l’Istiqlal (majorité) a appelé, mardi, à un indépendance totale du Comité National Technique et Scientifique Consultatif de Vaccination (CNTSC) pour mieux répondre aux attentes des citoyens dans le domaine de la lutte contre la Codi19.

Mohamed Zaidouh, l’un des représentant du parti nationaliste à la Chambre des conseillers a souligné, lors de la séance des questions orales, la nécessité de sortir le CNTSC du giron du ministère de la santé et de l’institutionnaliser afin de répondre aux attentes du citoyen au lieu de le laisser vivre dans la confusion et de reprocher la politique d’improvisation mené par le gouvernement à cet égard.

Selon le Conseiller, l’institutionnalisation passerait par la désignation d’un président de ce Comité habilité à donner des explications et à sortir des communiqués à cet effet. « L’information est ce que réclament le plus les Marocains aujourd’hui et c’est un droit qui leur est garanti par la constitution » a t – il déclaré. Les rapports publiés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur l’infection par le Coronavirus après une première dose de vaccin nécessitent, par exemple, des explications de la part du CNTSC a t – il précisé.

Le conseiller parlementaire a reproché au ministre de la Santé et de la protection sociale Khaled Ait Taleb de ne pas avoir annoncer les réserves de vaccin dont dispose le Maroc après avoir vacciné 80% de sa population.

Dans sa réponse aux conseillers, le ministre a indiqué : « Il nous reste moins de 5 millions de personnes à vacciner pour atteindre l’immunité collective », appelant à davantage de mobilisation en vue de renforcer la confiance des citoyens dans l’efficacité et la sécurité de l’opération de vaccination. Il a, d’ailleurs, incité les marocains à aller se faire vacciner pour se protéger des risques de décès ou de maladies.

S’agit il d’une sortie de l’Istiqlal qui illustre sa posture de soutien critique de la majorité en général et du RNI, en particulier, qui détient le ministère de la santé. En tout cas, elle a le mérite de pointer la polémique qui règne, notamment, depuis l’imposition du pass sanitaire et les manifestations que cette décision a suscitée dans la rue la semaine dernière.

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