Économie

Tout ce qu’il faut savoir sur la nouvelle ligne LGV Agadir-Marrakech

L’Office national des chemins de fer a précisé que les nouvelles récentes rapportées par certains médias sur les développements du chemin de fer à grande vitesse reliant la ville de Marrakech à la ville d’Agadir, sont inexactes et contiennent des informations erronées.

L’office a confirmé, dans un communiqué, que dans le cadre des études structurées et prospectives pour le développement futur du réseau ferré national, un appel d’offres international a été lancé avec un pacte de préférence pour les sociétés nationales, et ce pour réaliser en relation l’étude détaillée des infrastructures, du génie civil, des équipements ferroviaires et du système d’exploitation nécessaires à la ligne à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech.

L’office a ajouté que l’appel d’offres qu’il a lancé a privilégié les entreprises nationales et son expertise dans le domaine des projets d’infrastructures structurantes, expérience reconnue pour son efficacité et qui a contribué à suivre le rythme de nombreux grands projets qui s’inscrivent dans le cadre du développement stratégique du Royaume et dirigée par le Roi Mohammed VI.

L’appel d’offres qui a été lancé, ajoute le communiqué, était divisé en 3 phases, la phase Kenitra-Ain Sebaa, la phase Ain Sebaa – Nouacer, puis la phase Nouacer – Marrakech. Les trois phases ont été attribués à des entreprises marocaines dans le cadre d’un consortium qui comprend des entreprises françaises et coréennes.

S’agissant de l’étape Nouacer-Marrakech, elle a été confiée à un groupement dirigé par un bureau d’études marocain avec une majorité de 80%. C’est un bureau d’études qui a 40 ans d’expérience dans son domaine de spécialisation, avec lequel deux sociétés coréennes se partagent 20% du projet, soit un montant de 66,5 millions de dirhams, hors frais.

Dans sa mise au point, le bureau a ajouté que des dizaines d’entreprises marocaines, notamment dans le domaine des travaux publics, ont contribué et contribuent à la réalisation d’environ 90% des travaux de génie civil et techniques.

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