Économie

Wali de Bank Al-Maghrib: « Nous connaissons la nature de notre économie mieux que la Banque mondiale »

Le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a souligné que personne ne comprend la nature de l’économie marocaine à sauf les Marocains eux-mêmes, notant que malgré les commentaires positifs des experts de la Banque mondiale concernant l’économie marocaine, et leur appel au Royaume à procéder à la deuxième phase du flottement du dirham, Bank Al-Maghrib voit que le moment n’est pas encore venu pour procéder à ce changement.

« Bien que la Banque mondiale considère que le Maroc remplit toutes les conditions pour passer vers la deuxième phase du flottement du dirham et nous encourage à le faire, nous pensons que le moment n’est pas encore venu, d’autant plus que le tissu entrepreneurial au Maroc est dominé par de petites entreprises de 90 % », a expliqué Jouahri.

Le Wali de Bank Al-Maghrib a ajouté que si la première étape du flottement du dirham est difficile, la deuxième étape est la plus difficile, car il faut pleinement s’assurer que le tissu entrepreneurial est en mesure d’accompagner cette libéralisation, notant que la nature des entreprises marocaines les pousse à attendre.

Jawahiri a détaillé que que les grandes entreprises marocaines ne représentent que 1%, tandis que les moyennes entreprises constituent 9%, tandis que les petites entreprises dominent la nature du tissu économique marocain, soulignant que le flottement du dirham nécessite une préparation totale, que ce soit en termes d’entreprises ou en termes de banques.

Concernant les crypto-monnaies, le Wali de Bank Al-Maghrib a précisé que ces dernières s’imposeront inévitablement à l’avenir, mais qu’elles n’auront de valeur réelle qu’après l’adoption des lois les régissant au niveau international et national.

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