Société

Un syndicat dénonce la situation déplorable au sein de l’INPT

Le Syndicat marocain de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique à l’Institut national des postes et communications a dénoncé la situation déplorable dans laquelle vit l’Institut, une précédente selon le syndicat. Ce dernier a exigé, dans un communiqué dont le journal Al-Omk Almaghribi a reçu copie, « la nomination d’un directeur de l’institut, qui jouit de toutes ses compétences, conformément aux lois en vigueur, comme condition de base pour corriger la situation, dans les plus brefs délais.

Le syndicat a passé en revue, lors de sa réunion de mardi dernier, les différents problèmes qui font face à l’institut, comme sa gestion par un directeur par intérim pour la troisième année consécutive, et une grande négligence dans  l’application des lois en vigueur ainsi que les normes de l’enseignement supérieur, en l’absence totale d’un projet comme prévue par la loi 01-00 qui, selon le bureau syndical, constitue une violation totale du principe de bonne gouvernance et de la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes. Il a également mis en garde contre « l’incapacité de l’administration actuelle de l’institut à répondre aux doléances et questions des professeurs, même dans les choses les plus simples.

Parmi les problèmes dont souffre l’institut, selon le même syndicat, figurent l’insouciance de l’administration vis-à-vis des structures élues, et la marginalisation de leur rôle vital dans la gestion de l’institut, ainsi que l’adoption du texte régissant les formations de base sans les présenter aux structures de l’institut, notamment le conseil de l’établissement, selon ce qui est stipulé dans la loi, notamment les cahiers des normes pédagogiques16 de l’institut.

Le syndicat a rappelé que la direction de l’Institut n’a pas eu le courage de nommer un responsable du laboratoire de recherche scientifique malgré l’achèvement des procédures pour son élection il y a près d’un an par les professeurs membres du laboratoire selon les lois réglementaires, ce qui a contribué à l’échec de l’avancement et de la mise en œuvre des projets de recherche scientifique sélectionnés.

Il a également critiqué la privation des professeurs de leur droit de prolonger l’âge de la retraite malgré la nécessité de former des étudiants.

Dans un contexte connexe, le syndicat s’est étonné du fait que cette situation déplorable coïncide avec le lancement du projet de feuille de route stratégique  e repositionnement de l’Institut, lancé par le Administration générale de l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications, qui lui a alloué plus de six millions de dirhams. Le syndicat souligne que « ce projet était censé apporter de nouvelles réformes dans tous les domaines».

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