40% des enfants de moins de 4 ans ne sont pas d’origine française
Ce fait ne semble pas que la France soit aujourd’hui prête à l’accepter et à se réconcilier avec les immigrés, notamment la communauté musulmane.
40% des enfants entre 0 et 4 ans sont immigrés ou issus de l’immigration
Pierre Lellouche, ancien ministre d’Etat dans le gouvernement français de François Fillon, a annoncé, selon Al Jazeera Net, que 40% des enfants entre 0 et 4 ans sont immigrés ou d’origine immigrée, selon le dernier recensement de la population.
Lelouch a cité ces données d’un rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques datant de juillet 2020, selon le journal français Le Figaro.
Selon l’ancien ministre français, selon la source précédente, « il y a une profonde évolution de la population de ce pays et du nombre de scolarisés, car la majorité de ces populations sont originaires d’Afrique noire et du Maghreb ».
Le journal s’est enquis de la déclaration en disant: Mais d’où vient ce chiffre, qui semble très élevé, vient-il?
Lien avec l’immigration
Selon l’étude, 39,4% des enfants âgés de 0 à 4 ans ont un lien avec la migration sur une période de 3 générations, a déclaré l’auteur Amaury Coutansais-Pervinquière.
Quant aux origines de ces enfants, ils sont majoritairement africains, dont 10,9% du Maghreb et 5,6% du reste de l’Afrique, contre 1,3% d’Espagne, d’Italie et du Portugal.
Chiffres
Les descendants de la troisième génération d’immigrés représentent 13,9 % des enfants âgés de 0 à 4 ans, dont 5,3 % sont originaires du Maghreb et 1,5 % du reste de l’Afrique, contre 4,5 % d’Espagne, d’Italie ou du Portugal.
La deuxième génération d’immigrés reproduit le même schéma, selon l’étude, « La deuxième génération de petits-enfants de moins de 18 ans est née dans la première décennie du XXIe siècle, tandis que ceux de plus de 60 ans sont des enfants des années soixante. et plus tôt, à une époque où les immigrés représentaient 6 % de la population française.
Taux de fécondité
L’auteur souligne que cette proportion plus importante d’immigrés et de leurs descendants s’explique en partie par le taux de fécondité élevé.
Selon l’Institut des statistiques, « l’indice synthétique de fécondité en 2016 (c’est-à-dire le nombre d’enfants qu’une femme peut avoir) pour les immigrés était de 2,72 enfants par femme contre 1,79 enfant par femme pour les non immigrés, soit une différence de 0,93 enfant ». par femme.
L’indice global de fécondité féminine, immigrée ou non, était de l’ordre de 1,91 enfant par femme.
Sans les immigrés, le niveau de fécondité de la France en 2016 aurait était plus faible, à 0,12 enfant par femme.
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