Société

Ait Taleb tient la CNOPS pour responsable des « prix scandaleux » des services des cliniques privées

Le ministre de la Santé et de la Protection sociale Khaled Aït Taleb a tenu la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) pour responsable des prix élevés des services des cliniques privées dans la mesure où ils sont hors de portée des citoyens, considérant que la CNOPS était à l’origine de la non-révision des références sur la base desquelles les assurés sont indemnisés.

La position d’Ait est venue en réponse à une question écrite du représentant au parlement du Parti du progrès et du socialisme, Hassan Omribat, sur « les coûts scandaleux des traitements, des chirurgies et de l’hébergement dans les cliniques privées ».

Le ministre a reconnu que les tarifs de référence pour rembourser ou prendre en charge les frais de traitements et d’interventions thérapeutiques par le biais d’accords conclus entre les prestataires de services médicaux et les organismes gestionnaires, n’ont pas connu de changement depuis 2006, qui a connu la mise à jour de quelques modifications mineures.

Il a souligné que l’Agence nationale d’assurance maladie, sous la tutelle du ministère de la Santé et de la Protection sociale, a fait de nombreuses tentatives pour renouveler les conventions nationales et revoir les tarifs de référence, ajoutant : « Cependant, le problème du retard de leur renouvellement a causé du tort à les assurés en les obligeant à fournir plus que ce qui est prévu dans les tarifs nationaux de référence, et à les indemniser sur la base d’un tarif national de référence prépondérant.

Dans sa réponse, dont une copie est a été reçu par le journal Al Omk Al Maghibi, le ministre a tenu pour responsable le non-renouvellement des accords susmentionnés du Fonds national des organismes de prévoyance sociale, soulignant que l’agence avait lancé une nouvelle série de négociations en 2019 avec dans le but de parvenir à une mise à jour des définitions de référence, et a mené des échanges approfondis avec tous les acteurs. Elle n’a pu renouveler aucune des conventions avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), qui a signé le 3 janvier 2020, trois conventions nationales entre ledit fonds, les médecins généralistes, les médecins spécialistes et les établissements de soins du secteur privé.

Il a poursuivi : « En raison de l’incapacité à mettre en œuvre ces trois accords signés le 3 janvier 2020 avec la Caisse nationale de sécurité sociale, parce que la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale adhère à ses positions, les violations illégales qui ont porté atteinte aux droits des croyants ont continué d’être enregistrées, liées au manque de transparence dans la facturation et au non-respect du tarif national de référence ; Au fur et à mesure que le nombre de plaintes liées à ces abus reçues par l’agence augmentait.

Et le ministre d’ajouter : « Afin de limiter les dérives constatées sur les tarifs nationaux de référence, l’Agence nationale de l’assurance maladie, conformément à l’article 59 de la loi n° 65.00 portant code de la couverture maladie, assume la mission d’arbitrage des litiges entre les divers acteurs de l’assurance maladie, et dans ce cadre, l’agence reçoit de nombreuses réclamations.De la part des assurés et des organismes chargés de la mesure, des professionnels de santé et des secteurs ministériels, soit via le portail électronique mis à jour à cet effet, soit elle est jointe par le personne concernée directement au bureau de contrôle au siège de l’agence,, après traitement de ces plaintes, oblige les cliniques à restituer les sommes excédentaires à leurs propriétaires.

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