Société

Des appels pour organiser des campagnes officielles et civiles pour arrêter de « transformer des bêtises en stars »

Les demandes critiquant la poursuite du phénomène de « routine quotidienne » se sont multipliées après l’arrestation par les services de sécurité d’une femme qui avait posté sur ses comptes un clip vidéo scandaleux qui a relancé la discussion sur ce phénomène qui a fait couler beaucoup d’encre.

Les militants ont averti dans des publications sur Facebook que la soi-disant « routine quotidienne » au Maroc franchissait toutes les lignes rouges, en particulier à la lumière des suggestions sexuelles et indécentes, dirigeant les zones sensibles du corps vers la caméra et portant des vêtements transparents et moulants.

Et vendredi dernier, la police judiciaire de Témara a arrêté « Fatiha » (41 ans),soupçonnée de son implication dans la diffusion et la promotion de contenus numériques à travers des systèmes d’information comportant une infraction publique de pudeur.

L’intéressée avait délibérément documenté des scènes troublantes à l’intérieur de son domicile, avec la publication et la promotion de ces contenus numériques qui portent atteinte à la pudeur publique sur les réseaux sociaux et sur sa chaîne YouTube.

À cet égard, des dizaines de militants des droits de l’homme, de professionnels des médias, d’universitaires et de membres de la société civile ont signé une pétition ouverte sous le titre « Arrêtez de transformer des bêtises en modèles et en stars ».

Les signataires ont exprimé leur désapprobation et leur condamnation de ce qu’ils considéraient comme « l’oisiveté et les banalités qui sévissent ces derniers temps sur les sites de réseaux sociaux, en rivalisant pour publier des contenus qui perpétuent l’ignorance, la fluidité, la discrimination et l’abus de l’image de la femme, la décadence et la promotion du discours de haine. »

La pétition appelait toutes les institutions et organes de divers sites officiels et civiques, en particulier les institutions des droits de l’homme, éducatives, médiatiques et culturelles, à intervenir de toute urgence pour mettre fin à ces absurdités diffusées sur les réseaux sociaux, qui n’ont rien à voir avec la liberté d’expression.

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