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Le Maroc, un pays à grand rayonnement international (écrivain et diplomate argentin)

Le Maroc, grâce à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est devenu un pays à grand rayonnement international, a estimé l’écrivain et diplomate argentin, Juan Archibaldo Lanús.

Dans une interview accordée à la chaîne d’information marocaine M24, Archibaldo, avocat diplômé de l’Université de la Sorbonne en France, a déclaré que le Maroc est un pays écouté dans les forums internationaux et jouit d’un grand respect et d’une forte présence diplomatique dans divers foras régionaux et internationaux.

L’écrivain, auteur de nombreux livres et articles publiés dans des quotidiens et magazines argentins et internationaux, a estimé que les relations politiques de son pays avec le Maroc, qu’il a qualifiées d’excellentes, doivent être renforcées en permanence.

Dans ce domaine, l’aspect politique pourrait devenir la locomotive qui entraînera une coopération fructueuse, tant sur le plan commercial qu’économique.

D’autre part, l’ancien ambassadeur de son pays à Paris (1994-2000 et 2002-2006) et auprès de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a estimé que la culture est sans doute le meilleur mécanisme pour favoriser le rapprochement entre le Maroc et l’Argentine.

L’ancien secrétaire d’État aux Relations extérieures a souligné que « le marocain en général est connu pour son humanisme et ses valeurs et il est soucieux de créer des liens étroits avec sa famille tout en étant ouvert à l’autre ».

Archibaldo a dit admirer « cette culture ancrée au Maroc, creuset de valeurs humaines qui se perpétuent dans le Royaume, alors qu’elles sont en train de disparaître dans d’autres pays où prévalent le matérialisme et la culture de la consommation ».

Dans ce contexte, le diplomate argentin a souligné de nombreux facteurs communs entre les deux pays, dont la culture méditerranéenne, car cet espace auquel appartient le Maroc a également contribué à la formation de l’identité argentine à travers l’immigration, notamment italienne et espagnole, sans parler de l’impact de la culture arabo-andalouse sur celle de nos deux pays et même au niveau linguistique.

En ce qui concerne les relations entre l’Amérique latine et l’Afrique, l’universitaire argentin a relevé que le Brésil, en vertu de ses relations historiques avec l’Afrique, a fait de grands progrès dans ses rapports avec le continent noir, tandis que l’Argentine, un pays façonné par l’immigration européenne, est toujours tourné, selon lui, vers l’Europe.

Il est temps pour l’Argentine, a plaidé l’écrivain, de prêter attention à ses relations avec les pays africains, en particulier le Maroc, avec lequel « nous avons de grands liens historiques et culturels et un grand rapprochement entre les peuples des deux pays ».

Le professeur d’histoire des relations internationales à l’Institut national du service extérieur a appelé à raffermir ces relations culturelles et économiques par l’échange et l’action politique entre l’Afrique et l’Amérique latine, dont le rayonnement a décliné sur la scène internationale.

L’Argentine, par exemple, dans les années 1950, rayonnait tant sur le plan des idées politiques qu’économiques, mais elle est aujourd’hui appelée à s’ouvrir à nouveau sur le monde et à revenir en force sur la scène internationale.

Le professeur adjoint à la chaire d’économie politique de la faculté de droit de l’Université de Buenos Aires a conclu que « nous vivons aujourd’hui dans un monde globalisé et les pays doivent adapter leurs structures administratives et de production au marché international, ce qui passe par la culture, l’ouverture, l’apprentissage des langues et l’appréhension du monde contemporain. Toute autre considération est une sorte de narration locale et rien d’autre ».

Juan Archibaldo Lanús a occupé de nombreux poste de responsabilité dans plusieurs missions de son pays aux Nations Unies, auprès du Fonds monétaire international, à l’Organisation des États américains, à l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel, comme il a présidé le Comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

L’écrivain argentin a publié plusieurs livres, dont « L’intégration économique de l’Amérique latine », « L’ordre international et la doctrine du pouvoir », « De Chapultepec au Beagle : La politique étrangère argentine 1945-1980 », « Un monde sans banques », « Nation, État et mondialisation », « Argentine inachevée » et « Repenser les Malouines : une cause nationale ».

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