Culture

Soukaina Fahsi en clôture du Festival International des Nomades

L’auteure-compositrice et chanteuse marocaine, Soukaina Fahsi, a clôturé en beauté l’édition 2022 du Festival International des Nomades, tenu les 12 et 13 novembre à M’hamid El Ghizlane (Province de Zagora).

Lors de la dernière soirée de cet évènement artistique en plein air, dédié à la culture des tribus nomades, la célèbre chanteuse a enchanté le public avec des chants inspirés aussi bien de la musique classique et des mélodies populaires marocaines que des courants musicaux internationaux (jazz, blues, flamenco, musique africaine).

D’autres artistes ont également pris part à cette soirée de clôture, à savoir la star Saïd El Moussaoui avec son groupe Ajyal Al Sahraa qui a interprété, entre autres, la fameuse « For Every Night, Donia Nojoum », en plus du groupe amazigh Tasuta N-Imal ainsi que plusieurs groupes locaux.

La dernière journée de cette manifestation artistique a été également marquée par une course de dromadaires organisée dans le désert de M’hamid El Ghizlane, autrefois étape des caravanes commerciales transsahariennes.

La première journée de ce festival, organisée par l’Association Nomades du Monde, a été ponctuée par des spectacles époustouflants de musique et de danse, interprétés par des artistes de renom, dont le musicien et multi-instrumentiste marocain Majid Bekkas, connu pour ses collaborations avec de grands jazzmen comme Archie Shepp ou encore Joachim Kuhn, la jeune étoile montante parmi les Gnaouas, Hind Ennaira, ou le groupe malien Aratan N’Akalle.

Cet événement a été également marqué par un atelier-conférence animé par le célèbre dessinateur et bédéiste Alain Gaston Rémy sur les métiers du dessin et de la bande dessinée et qui a rassemblé un large auditoire.

Le Festival International des Nomades, est une illustration du rôle que peut jouer la culture comme levier de développement, affirme le directeur de cet événement, Noureddine Bougrab.

« Nous avons fait le choix d’ériger le Festival International des Nomades en un levier de développement local et nous sommes contents des résultats », souligne M. Bougrab dans une déclaration à la MAP, précisant que l’édition de cette année a attiré un public nombreux venu non seulement des différentes régions du Maroc mais également de l’étranger.

Ce festival constitue, selon les organisateurs, un véritable « tremplin » pour la culture nomade. L’art sous toutes ses formes y est présenté (artisanat, peinture, tissage…). Pendant deux jours, musique et danse, contes et poésie ont été interprétés par des artistes locaux, nationaux et internationaux, invités à se produire sur scène.

Au programme, figuraient aussi des conférences, des tables rondes et des ateliers sur des sujets variés : le nomadisme, le patrimoine, la flore, la faune, l’agriculture et la protection de l’environnement, entre autres.

Le sport n’était pas en reste avec des démonstrations de sports traditionnels, notamment le hockey sur sable, le tir à l’arc et à l’arbalète.

Sur le plan social, le festival a fédéré la création d’espaces de formation, de communication, d’échange d’idées et d’expériences entre les différents acteurs, alors que sur le plan économique, cet événement a proposé une exposition d’artisanat avec la participation d’exposants venus de divers horizons.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *