Économie

Le Maroc prévoit de produire environ 3 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030

Le Maroc prévoit de produire environ 3 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2030, selon un scénario optimiste, en s’appuyant sur son potentiel dans le domaine des énergies renouvelables et du dessalement de l’eau de mer, ce qui accélérerait l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone en 2050, selon le site « Al Sharq », spécialisé en économie.

La même source cite l’ancien directeur général de l’Institut de recherche sur l’énergie solaire et les énergies renouvelables, Badr Ikken: « La production de 3 millions de tonnes d’hydrogène vert nécessite une énergie propre d’une capacité de 16 gigawatts, et l’augmentation de la production à 13 tonnes en 2040 nécessite une énergie de 80 gigawatts, alors qu’elle peut être portée à environ 26 tonnes vers 2050, si 160 gigawatts d’énergies renouvelables sont fournies.

Dans le même contexte, Badr Ikken a expliqué dans une interview à Al Sharq que le succès du Maroc dans le domaine de l’hydrogène vert nécessite de mobiliser des partenariats entre les secteurs public et privé, et d’attirer des investisseurs étrangers pour augmenter le volume de production d’énergie renouvelable pour produire de l’hydrogène vert et ses dérivés, qui seront très demandés à l’avenir.

Selon le Conseil mondial de l’énergie, le Maroc est l’un des six pays au monde qui ont un grand potentiel dans la production d’hydrogène vert et de ses dérivés, ce qui qualifierait le pays pour acquérir 4% de la demande mondiale d’ici 2030.

Le potentiel d’énergie solaire du Maroc est de 1 000 GW et l’énergie éolienne de 300 GW. La capacité d’énergie renouvelable actuellement disponible est d’environ 4 151 MW, ce qui représente 38 % de la capacité électrique installée dans le pays, avec des plans également pour l’augmenter à 52 % d’ici 2030.

Il existe également 9 usines de dessalement d’eau de mer au Maroc, d’une capacité totale de 231 000 mètres cubes par jour. De nombreux projets ont été lancés pour construire des usines de dessalement dans les villes côtières, dont Casablanca, Safi, Nador et Dakhla, pour faire face à la rareté des ressources en eau traditionnelles.

Un précédent rapport international a révélé que la carte du commerce international de l’énergie connaîtra des changements spectaculaires dans les années à venir, coïncidant avec l’émergence de plusieurs pays, parmi eux, le Maroc, qui jouera un rôle majeur dans la course à l’hydrogène, qui captera une large part du marché du pétrole et du gaz.

 

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