Économie

Transition énergétique en Afrique: Le modèle du Maroc mis en avant à Washington

Le président du Conseil du commerce USA-Nigeria, Terence McCulley a mis en avant, à Washington, le modèle des énergies renouvelables adopté par le Maroc et son impact sur la transition énergétique en Afrique.

Dans une déclaration à la MAP en marge d’une rencontre organisée par le Conseil en partenariat avec l’ambassade du Royaume à Washington sur le rôle du Nigeria et du Maroc dans le cadre de la coopération régionale et l’avenir du secteur énergétique en Afrique, M. McCulley a indiqué que le Maroc, à la faveur de son expertise et son modèle des énergies renouvelables peut avoir un « effet d’entraînement » au niveau continental au vu de l’engagement du Royaume en Afrique subsaharienne.

Pour cet ancien ambassadeur des Etats Unis dans plusieurs pays africains, le Maroc peut jouer un rôle pionnier alors que l’Afrique opère sa transition vers les énergies propres.

Il a en outre relevé que cette rencontre tenue au Conseil du commerce USA-Nigeria à Washington renseigne sur l’importance des relations entre le Maroc et le Nigeria et leur contribution à la dynamique de développement en Afrique à travers l’approvisionnement d’autres pays du continent en énergie.

McCulley, qui est également directeur général du pôle Afrique à la société de consulting « Mclarty associates », a mis en relief le nouveau partenariat entre le Maroc et le Nigeria, à travers le projet du gazoduc, relevant que ce chantier d’envergure est important aussi bien pour le Royaume que pour l’Afrique du l’ouest et le Sahel, notamment.

Le gazoduc Nigeria-Maroc va contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable respectant les engagements du continent en matière de protection de l’environnement. Le projet permettra également de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc. Il sera connecté au Gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les États enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

Evoquant le sommet des dirigeants USA-Afrique qui s’est tenu dans la capitale fédérale américaine (13-15 décembre), M. McCulley a insisté sur l’importance de l’adhésion de l’Afrique et des Etats Unis en faveur du développement.

Le Sommet de Washington a réuni les représentants de près d’une cinquantaine de pays, de la société civile et du secteur privé du continent africain, outre des responsables de l’administration américaine et de la Commission de l’Union africaine.

Les participants à ce conclave de trois jours ont discuté de plusieurs questions allant de la pandémie du Covid-19 aux changements climatiques, en passant par la démocratie, la gouvernance, la sécurité, le commerce, les investissements et le développement des partenariats entre les pays africains et les Etats Unis.

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