Des millions d’Argentins descendent dans les rues de Buenos Aires pour célébrer les champions du monde

Des millions de supporters argentins ont gagné les rues empruntées par le bus à toit ouvert transportant l’équipe nationale qui a remporté au Qatar la troisième coupe du monde de l’histoire du pays sud-américain.

Depuis le siège de la Fédération argentine de football, à la périphérie de Buenos Aires, où les membres de la délégation argentine ont passé leur nuit après leur arrivée à l’aéroport international d’Ezeiza, le bus des champions du monde a suivi un chemin qui a été modifié au fur et à mesure, en raison de l’énorme foule qui entravait la marche de la sélection argentine.

Selon la police de la ville de Buenos Aires, quatre millions de personnes étaient à l’accueil des champions du monde, alors que les médias ont fait état de cinq millions de supporteurs dans la rue.

Devant le « tsunami » humain, tel que décrit par les médias, il semblait impossible pour le bus de l’équipe nationale de poursuivre son chemin au milieu de la foule, ce qui a amené les autorités à modifier l’itinéraire à plusieurs reprises, pour décider finalement de débarquer les joueurs du bus et les embarquer dans des hélicoptères pour saluer les supporteurs du ciel avant d’atterrir à nouveau au siège de la Fédération de football.

Le président de la fédération, Claudio Tapia, a présenté ses excuses aux millions de personnes qui ont afflué de différentes régions pour saluer les joueurs, notant qu’il n’était pas possible de continuer en raison de l’extrême affluence, notamment aux points névralgiques de la ville.

« Ils ne nous autorisent pas à nous avancer pour saluer les fans situés à proximité du monument de l’Obelisco (au centre de Buenos Aires), nous n’avons pas le droit d’avancer davantage. Mille excuses au nom de tous les joueurs héroïques. C’est vraiment malheureux », a-t-il écrit sur Twitter.

L’euphorie qu’a vécue Buenos Aires avec la consécration du pays de Maradona après 36 ans de vache maigre, marque un événement exceptionnel qui a rassemblé des foules sans précédent dans les rues de la capitale, ce qui a contraint les autorités à raccourcir la célébration.