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Maroc-Iran: Les monarchies du Golfe expriment leur solidarité avec le Maroc

L’État du Qatar a fait part, mardi soir, de sa profonde et totale solidarité avec le royaume du Maroc dans “la préservation de la sécurité et l’intégrité de son territoire face à toute tentative de saper cette intégrité, ou de viser sa sécurité et celle de ses citoyens”.

Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a souligné, dans un communiqué publié par l’agence de presse qatarie, “l’importance du respect des principes régissant les relations entre les Etats, avec à leur tête le respect de la souveraineté”, ainsi que “la non-ingérence dans leurs affaires intérieures et la résolution des différends à travers le dialogue et les moyens pacifiques reconnus à l’échelle internationale”.

L’Arabie Saoudite a également condamné fermement, mardi, les ingérences iraniennes dans les affaires intérieures du Maroc. “Le gouvernement du royaume d’Arabie Saoudite condamne avec vigueur les ingérences iraniennes dans les affaires intérieures du Maroc, à travers sa milice terroriste du Hizbollah qui entraine des éléments du pseudo Polisario afin de déstabiliser la sécurité et la stabilité du Royaume du Maroc frère”, affirme un responsable du ministère saoudien des Affaires étrangères, cité par l’agence saoudienne de presse.

 “Le royaume d’Arabie Saoudite sera à côté du royaume frère du Maroc pour tout ce qui menace sa stabilité, sa sécurité et son intégrité territoriale”, a-t-il souligné, notant que l’Arabie Saoudite “confirme son soutien au royaume du Maroc frère afin d’assurer sa sécurité et stabilité, y compris dans sa décision de rompre ses relations avec l’Iran”.
 Dans un tweet, le ministre des Affaires étrangères saoudien condamne l’implication de l’Iran dans les affaires internes du Maroc.

“Ce que l’Iran a fait au Royaume du Maroc par l’intermédiaire de ses mandataires (organisation terroriste du Hezbollah) en formant le soi-disant Front Polisario est une preuve solide de l’ingérence de l’Iran” a-t-il écrit.

Les pays du Golfe derrière le Maroc

Même son de cloche du côté des Emirats Arabes Unis qui ont réaffirmé leur position aux côtés du Maroc dans ce conflit qui l’oppose à l’Iran. “Nous sommes aux côtés du Maroc dans la défense de ses causes nationales et contre toutes les ingérences iraniennes dans les affaires intérieures du Royaume”, a souligné sur son compte Twitter le ministre d’Etat émirati pour les Affaires étrangères, Anouar Karkach.

“Notre politique appuyant le Maroc est une coutume instaurée par Feus Cheikh Zayed et SM Hassan II que Dieu ait leurs âmes en Sa Sainte Miséricorde et notre position demeure constante pour le meilleur et pour le pire”, a-t-il ajouté.

Enfin, le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Cheikh Khaled Bin Ahmed al-Khalifa, a annoncé, mardi soir, que son pays soutient aussi la décision du Maroc de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran

“Nous soutenons le Maroc à chaque fois que les circonstances l’exigent comme il le fait constamment vis-à-vis de nous. Nous appuyons avec force sa décision pertinente de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran, en raison de son soutien à ses ennemis et de sa collaboration avec le mouvement terroriste Hezbollah”, a souligné le chef de la diplomatie du Bahreïn, dans un tweet depuis son compte.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita a annoncé hier que le Maroc a décidé de rompre ses relations avec l’Iran à cause du soutien militaire de son allié, le mouvement Hezbollah, au Polisario.

Selon le ministre, l’Iran et son allié chiite libanais procéderaient à la formation militaire et à l’armement des combattants du polisario. En réaction, le Maroc a annoncé hier la fermeture son ambassade à Téhéran et la demande formulée au chargé d’affaires de l’ambassade d’Iran à Rabat de quitter le royaume sans délais.

Les relations entre les deux pays n’ont jamais été au beau fixe et venaient à peine de reprendre après 7 ans de rupture. Les canaux diplomatiques entre la république islamique et le royaume avaient en effet été interrompus en mars 2009 de manière unilatérale par le Maroc, avant de reprendre en 2014.

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