Une notaire à Casablanca victime de chantage et diffamation en ligne

La notaire « A.M. », a fait appel au substitut du procureur du tribunal de première instance de la ville de Casablanca après s’être retrouvée « victime de chantage, de diffamation, de manipulation de sa crédibilité et de sa réputation professionnelle par le biais d’une page sur Internet, en collusion avec une cliente et son mari, objet de la plainte ».
La notaire a déclaré dans la plainte numéro 12085/2023 en date du 9 juin 2023 déposée devant le substitut du procureur du tribunal de première instance de Casablanca, dont le journal « Al3omk » dispose d’une copie, qu’elle avait reçu la visite d’un représentant de la société et d’une cliente de la même société, désireux de conclure six contrats préliminaires pour changer les appartements qui avaient été convenus d’acheter en vertu des contrats précédents qu’elle avait reçus en 2017, conclus entre les deux parties.
La notaire a exposé dans sa plainte la séquence des événements entre les deux parties contractantes qui se sont présentées à son bureau, affirmant « qu’en tant que notaire, dans les limites de sa compétence et de ses fonctions, elle a travaillé pour accomplir sa mission de manière adéquate sur le plan juridique, mais les parties contractantes ont été impliquées dans des différends judiciaires, qui ont abouti à des jugements qui n’ont attribué aucune faute professionnelle ou responsabilité à la notaire ».
La plainte a poursuivi en affirmant que, suite à ces jugements, la plaignante et son mari ont déposé une plainte contre la notaire devant le juge d’instruction du tribunal de première instance de Casablanca en 2020, concernant « la falsification, la dissimulation de preuves, la complicité dans l’escroquerie, la négligence, la discrimination, la trahison de la confiance, la dépréciation d’une décision judiciaire et l’abus de pouvoir ».
En mars 2023, « le juge d’instruction a clos l’affaire de la plainte en décidant de ne pas poursuivre la notaire, et la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Casablanca a confirmé la décision du juge d’instruction », puis la notaire a été de nouveau surprise par la plainte de la plaignante et de son mari, déposée contre elle auprès du ministère de la Justice, au sein du service de la Direction des Affaires Civiles, qui a émis une décision concluant à l’absence de toute violation imputée à la notaire ».
La plainte de la notaire a ajouté que « la plaignante et son mari, après avoir épuisé les voies légales contre elle sans obtenir gain de cause, ont conclu un accord avec le propriétaire du site web basé au Canada, spécialisé dans la diffamation des personnes, qui a publié un ensemble de photos et d’enregistrements sur son site web, ainsi que des déclarations et des écrits contenant des propos diffamatoires et portant atteinte à sa réputation ».
La notaire « A.M. » a mentionné dans sa plainte qu’elle « a été victime de chantage de la part du propriétaire du site web pour obtenir de fortes sommes d’argent en échange de la clôture du dossier, selon leurs allégations », soulignant qu’elle « attend le début de l’enquête de la police judiciaire avec la plaignante et ses adversaires concernant les allégations formulées dans sa plainte ».
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