Culture

Londres : Le Maroc en vedette à la foire africaine d’art contemporain « 1-54 »

Le vernissage de la « 1-54 Contemporary African Art Fair », l’une des principales foires internationales dédiées à la création artistique du continent africain, s’est déroulé, jeudi à la Somerset House de Londres, avec une présence remarquée des créations artistiques marocaines.

Une pléiade d’artistes, de diplomates, de députés, de journalistes et de personnalités du monde des arts et de la culture ont pris part à cette occasion à une cérémonie, organisée par l’ambassade du Royaume, mettant en avant la capacité créatrice du Maroc et le talent de ses artistes.

L’ambassadeur du Maroc au Royaume-Uni, Hakim Hajoui, a salué, cet égard, le travail réalisé par « 1-54 », qui célèbre son onzième anniversaire et s’impose comme ‘’l’une des meilleures foires d’art contemporain africain au monde’’.

« L’art et la culture ont la capacité de rapprocher les gens, de favoriser la compréhension mutuelle et d’offrir une tribune d’expression inédite », a souligné  Hajoui.

Pour sa part, Paul Boateng, membre de la Chambre des Lords britannique, a relevé que le Maroc dispose d’une « grande tradition culturelle qui joue un rôle de plus en plus important dans l’art africain moderne ».

« Avec les œuvres présentées ici cette année, il est formidable de voir le Maroc s’appuyer sur sa tradition d’une manière qui est libératrice sur le plan artistique, tout en représentant une industrie culturelle qui a tant à offrir pour le Maroc et pour l’Afrique dans son ensemble », a indiqué Lord Boateng dans une déclaration à la MAP.

De son côté, la directrice fondatrice de « 1-54 », Touria El Glaoui, a expliqué qu’il s’agit d’une édition spéciale pour le Maroc, puisque l’œuvre principale de cette foire, qui occupe la cour centrale de la Somerset House, a été réalisée par l’artiste marocain Amine El Gotaibi.

L’artiste, lui, a fait savoir que ce projet ambitieux a commencé dès 2011, lorsqu’il a découvert le fleuve Okavango, qui a la particularité unique de se déverser en plein de désert.

« Cette découverte m’a bouleversé artistiquement et m’a permis de réaliser que la nature crée des règles certes, mais aussi des exceptions », a-t-il poursuivi, notant que le fait que ce lieu magique se trouve en Afrique lui a permis de recentrer toute sa démarche artistique sur le continent.

« J’ai pu me rendre compte que l’Afrique est à l’origine de beaucoup de richesses, de ressources naturelles et humaines, ainsi que d’espoirs et cela m’a inspiré le nom de cette œuvre +Illuminate the Light+ pour souligner que le continent africain est une source de lumières », a détaillé M. El Gotaibi.

« 1-54 », qui dispose d’éditions annuelles à Londres, Marrakech, New York et Paris, se présente comme ‘’la principale foire d’art internationale dédiée à l’art contemporain d’Afrique et de sa diaspora’’. Faisant référence aux 54 pays qui constituent le continent africain, 1-54 est une plateforme durable et dynamique qui s’engage dans le dialogue et dans la promotion de l’art.

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