Le Polisario en colère contre le rapport de l’ONU sur la situation au Sahara marocain

Le rapport du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sur la situation au Sahara marocain, a suscité la colère du Front Polisario, qui l’a qualifié de « dissimulation de la vérité et d’accusation du Royaume du Maroc » pour ce qu’il a appelé « les conséquences de sa violation et de sa destruction de l’arrêt des hostilités ».
Le Polisario a également poursuivi ses protestations dans une lettre de son leader, Ibrahim Ghali, au Secrétariat général des Nations Unies, dénonçant ce qu’il a appelé « le silence injustifié et la tolérance de la non-poursuite par le Secrétariat général des Nations Unies envers le Maroc ».
Dans la même lettre, Ghali a tenté de rejeter les accusations de Guterres contre le Polisario d’entraver le travail de la mission de la MINURSO sur le terrain, tout en renvoyant les accusations au Maroc, le tenant responsable de la violation continue de la présence et du travail de la MINURSO au Sahara marocain, y compris les grands défis auxquels fait face la mission, notamment ses efforts logistiques et de réapprovisionnement.
Responsabilité de l’échec du processus politique
L’expert en droit international, en matière d’immigration et de conflit au Sahara marocain, Sabri El Hou, a confirmé à Al3omk.com que le Polisario n’était qu’une petite entité qui ne représentait que lui-même et une poignée de personnes au sein de la jeunesse, des femmes et de la société civile, qui se désolidarisaient du Polisario, soulignant l’unité et l’adhésion.
L’avocat international a conclu que le rapport onusien révélait l’ampleur des obstacles et des difficultés que le Polisario créait pour la MINURSO dans l’accomplissement de son travail de surveillance du cessez-le-feu et de déminage, et enregistrant de nombreuses violations contre elle, et lui attribuant la responsabilité de l’échec de l’ensemble du processus politique, le rapport mettant également l’accent sur le rôle que joueront les discussions de la table ronde et la participation de toutes les parties, y compris l’Algérie.
Le président général de l’Académie de réflexion stratégique a ajouté que cela rend le Polisario marginal et, à travers diverses actions, il tente de revenir sur le devant de la scène, à l’instar de la lettre adressée par son leader Ibrahim Ghali au Secrétaire général des Nations Unies, mais cela n’affecte pas le fait que le Maroc est en avance et solide, et il construit la solution de ses propres mains, sous l’égide des Nations Unies.
Dans le même contexte, le porte-parole a ajouté que l’Algérie refuse de participer aux séances de la table ronde et que le Polisario s’est retiré de l’accord de cessez-le-feu signé avec les Nations Unies, ce qui est clairement confirmé par le rapport du Secrétaire général des Nations Unies, et qui démontre l’opposition des parties prenantes au Sahara marocain à la représentation du Polisario en leur nom.
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