Le programme de soutien social direct pourrait « épuiser les ressources de l’État », selon le Centre de Dialogue Public et d’Études modernes

Le Centre de Dialogue Public et d’Études modernes considère que le programme de soutien social direct « pose des difficultés » pour garantir la durabilité financière du programme, ce qui pourrait « épuiser les ressources de l’État ».
Selon un document de veille publié par le Centre de Dialogue Public et d’Études modernes, intitulé « Soutien social direct… Cinq clés pour la compréhension » et rédigé par le professeur de droit social Mohammed Tariq, le programme de soutien direct est « la première initiative dans laquelle le gouvernement s’engage à fournir un soutien financier de manière durable ».
La recherche a relevé des faiblesses au niveau du nom du programme de communication (programme de soutien social direct), suggérant qu’il aurait été préférable de se concentrer principalement sur le soutien financier direct aux familles. Elle a également noté des difficultés à garantir la durabilité financière du programme, ce qui pourrait épuiser les ressources de l’État.
Selon l’étude, le programme est une « mécanisme institutionnel visant à soutenir le pouvoir d’achat des familles, à investir dans les enfants, à augmenter le taux de scolarisation, à renforcer la protection sociale et médicale des familles et des personnes en situation de handicap et des personnes âgées, ce qui finalement réduit la pauvreté ».
L’étude du Centre de Dialogue Public a également souligné le manque de clarté quant aux niveaux de gouvernance du mécanisme de soutien social direct, ainsi que l’incertitude quant aux rôles des secteurs gouvernementaux impliqués dans le programme.
Le document a proposé la poursuite du dialogue communautaire et participatif sur la réforme de la Caisse de Compensation, en collaboration avec les partis politiques, les organisations syndicales, les partenaires sociaux et économiques, l’activation des rôles constitutionnels de l’institution parlementaire dans la surveillance et l’évaluation continue des niveaux de mise en œuvre du programme de soutien social direct.
Il a appelé à « renforcer la sensibilisation du public au programme, afin de garantir la régulation des indicateurs d’éligibilité et d’éviter l’épuisement des ressources financières du programme », ainsi qu’à la mise en place de programmes ciblés et de mesures d’accompagnement pour protéger la classe moyenne et alléger le fardeau fiscal sur les revenus, les salaires et les pensions moyennes, et protéger le pouvoir d’achat.
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