Économie

Hausse vertigineuse des prix de la tomate.. et le produit est en tête des exportations marocaines vers la Grande-Bretagne

Récemment, les prix des tomates au Maroc ont connu une hausse significative, atteignant 15 dirhams par kilogramme, suscitant le mécontentement exprimé par de nombreux utilisateurs sur les réseaux sociaux.

Dans le contexte de cette augmentation continue, le site « EAST FRUIT » a révélé que le Royaume-Uni, après son retrait de l’Union européenne, dépend de plus en plus du Maroc pour importer divers produits agricoles, notamment les légumes, avec les tomates en tête de liste.

Selon la même source, les importations de tomates marocaines par le Royaume-Uni ont atteint près de 150 millions de dollars au cours des neuf premiers mois de cette année.

Les exportations comprenaient également une variété de légumes et de fruits tels que les poivrons, les concombres, le brocoli, le chou-fleur, ainsi que le melon, l’avocat et la mandarine.

Le Maroc, aux côtés de l’Égypte, est devenu l’un des principaux marchés vers lesquels le Royaume-Uni se tourne pour importer ses produits agricoles, avec des importations du Maroc ayant triplé entre 2022 et 2023.

Les exportations marocaines de produits agricoles vers le Royaume-Uni ont dépassé 440 millions de dollars au cours des neuf premiers mois de l’année en cours.

Ces données confirment l’hypothèse que l’exportation de produits agricoles affecte leurs prix sur le marché local, particulièrement dans le contexte des conditions climatiques difficiles au Maroc et des périodes de sécheresse successives, affectant négativement le secteur agricole.

Bouazza Kharrati, président de l’Union Marocaine des Droits des Consommateurs, a souligné que l’exportation de produits agricoles en général, et de tomates en particulier, vers le Royaume-Uni et divers marchés européens et africains dans le contexte actuel, aura plusieurs répercussions sur les prix, entraînant ainsi une hausse des prix de certains produits agricoles.

Kharrati a également mentionné dans ses déclarations à « Al3omk » qu’interdire l’exportation de tomates est impossible, notamment en raison des implications économiques, car cela entraînerait des pertes de clients pour le Maroc et ouvrirait la porte à de nouveaux concurrents.

Il a ajouté que cette mesure pourrait entraîner des sanctions économiques et des obstacles politiques à la prise d’une telle décision.

Le président de l’Union a considéré que le climat et la météo en Europe ne permettent pas la culture de telles plantes, contrairement au Maroc qui importe et cultive des graines, attirant ainsi l’attention de différents pays européens et africains pour l’importation de divers produits agricoles, en particulier des tomates.

Kharrati a insisté sur le fait que le marché libre permet aux agriculteurs de fixer le prix et le moment de la vente de leur produit, et donc il n’y a pas de contraintes pour les empêcher d’exporter leurs produits.

En parlant de solutions, il a souligné la nécessité d’équilibrer cette équation, en envisageant de soutenir les producteurs et de les encourager à consacrer des terres agricoles au marché marocain.

Il est à noter que l’inflation sévère des prix des aliments au Royaume-Uni a entraîné des complications dans les procédures d’importation et une baisse des approvisionnements de nombreux pays non européens, ce qui a entraîné un changement radical dans le marché des fruits et légumes. Cependant, le Maroc et l’Égypte ont enregistré une croissance plus importante dans le volume de leurs exportations.

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