Abdellatif Jouahri rejette la poursuite des grèves des enseignants et appelle à privilégier l’intérêt des élèves

Le Wali de la BAM, Abdelatif Jouahri, considère que rapprocher les points de vue entre les acteurs du secteur de l’éducation est la meilleure solution pour résoudre la crise actuelle. Il appelle toutes les parties à assouplir leur position et à privilégier l’intérêt de l’élève en premier lieu, et à travailler à la reprise des cours, suspendus depuis un certain temps en raison de la continuation des grèves.

Jouahri a souligné la nécessité pour toutes les parties concernées de faire des concessions, tout en travaillant à moderniser leurs positions afin de trouver une solution au problème. Il a ajouté que les efforts se poursuivent pour résoudre la crise.

En répondant à certaines questions lors de la conférence de presse suivant la réunion du Conseil de BAM, qui s’est tenue aujourd’hui, mardi, au siège de la banque, Jouahri a insisté sur la nécessité pour toutes les parties concernées de se mobiliser et de s’asseoir à la table des négociations pour trouver une solution convenant à toutes les parties. Il considère que tout le monde doit assumer la responsabilité de ce qui se passe actuellement, appelant à garantir un environnement propice à l’enseignement des élèves.

Le Wali de BAM a expliqué qu’il avait interrogé le gouvernement sur l’inclusion des augmentations accordées aux enseignants dans le budget de 2024, pour révéler à son tour qu’il disposait des ressources financières nécessaires pour augmenter les salaires des enseignants.

Dans sa réponse, le porte-parole a ajouté que BAM inclut, dans ses rapports annuels présentés au roi Mohammed VI, tous les résultats des classements internationaux concernant l’éducation, qui placent le Maroc dans des positions inférieures.

Abdelatif Jouahri considère que le capital humain est le facteur le plus important et celui qui aide à la croissance des économies. Il est donc nécessaire d’améliorer la qualité de l’éducation, surtout en présence de programmes ambitieux impliquant tous les acteurs du domaine, y compris les enseignants, pour le développement de ce secteur vital.

Il convient de noter que Jouahri a refusé de s’engager dans un certain nombre de discussions politiques, arguant qu’elles ne le concernent pas, mais concernent principalement les ministères et le gouvernement concernés. Il a souligné l’indépendance de la banque et sa préférence pour discuter de tout ce qui concerne la politique monétaire et l’inflation.