Divers

Comment Bioui a réussi à faire passer 265 tonnes de drogue en accord avec « Escobar du désert »

Des sources fiables ont révélé à la journal « Al Omk » de nouvelles informations concernant l’affaire de trafic international de drogues, pour laquelle Abdennabi Bioui, président du conseil régional de l’Est et propriétaire d’un empire de travaux publics dont le nom a été changé depuis son arrestation le 22 décembre 2023, a été arrêté.

Selon les informations disponibles, Bioui a commencé à tisser un réseau de trafic international de drogues depuis le début des années 2000, et nos données montrent qu’en 2006, il a profité d’une lacune de sécurité entre le Maroc et l’Algérie pour trafiquer des drogues en petites quantités, comparé à la période après 2013.

Les données ajoutent que, depuis 2006, le trafic de drogues se faisait à travers la région d’Errachidia, Rich, et Ras El Khenifra, au profit de Bioui, surnommé dans le milieu du trafic « Le Maltais » ou « Le Oujdi ».

Pendant cette période, la drogue était transportée dans des véhicules tout-terrain, à travers l’Algérie, puis transférée du Niger à la Libye. Cette période a connu le trafic d’environ 200 tonnes de drogue Chira pour le compte de Bioui, en échange de sommes dépassant les 140 000 euros.

Après la construction de la tranchée de sécurité en 2013, le réseau du président du conseil régional de l’Est a dû trouver un nouveau passage plus sûr pour les véhicules transportant des drogues, et ces dernières étaient alors transportées par le sud, précisément par la ville de Smara vers Tamanrasset en Algérie, puis en Libye. La phase de trafic de drogues depuis le Maroc était plus difficile comparée à celle depuis la Libye.

Bioui était en relation avec le Malien Hajj Ahmed Ben Ibrahim, qui a réussi à former un réseau au Maroc composé de commerçants et de cultivateurs de drogues. Parmi ce réseau se trouvait Abdennabi Bioui, qui a réalisé des opérations de trafic réussies depuis 2006 en coordonnant par communication, pour finalement rencontrer personnellement le Malien en 2013, lorsque ce dernier a décidé de s’établir au Maroc pour en faire un centre d’activités de trafic de drogues.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *