Économie، Politique

Est-ce que l’exonération des vaches importées de la taxe contribue à la réduction des prix de la viande ?

Le Conseil du gouvernement a adopté lors de sa réunion hebdomadaire d’hier, le projet de décret n° 2.24.64, prévoyant l’exonération des vaches importées de la taxe.

La décision annoncée par le ministre délégué auprès du ministère de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, vise principalement à encourager l’importation de l’étranger, ainsi qu’à s’aligner sur les mesures gouvernementales destinées à soutenir le secteur agricole et à promouvoir l’économie nationale.

Selon le gouvernement, la décision relative à la suspension de l’imposition sur l’importation des bovins domestiques se poursuivra jusqu’à la fin du mois de décembre prochain.

Commentant cette décision, Hicham Jawabri, trésorier de la Fédération professionnelle des acteurs du secteur du bétail, considère que la mesure prise est préventive et intervient en préparation du mois de Ramadan.

Le porte-parole a expliqué dans une déclaration à « A3omk » que les importateurs se tournent actuellement vers l’étranger pour acquérir des vaches de plusieurs pays et prendre les mesures nécessaires pour bien se préparer pour le mois sacré.

Le trésorier de la Fédération professionnelle des acteurs du secteur du bétail a affirmé que la décision assurera une abondance de produits sur les marchés du royaume, soulignant que la mesure n’aidera pas à réduire les prix, mais contribuera à maintenir la stabilité des prix et à éviter leur augmentation.

En conclusion de ses propos, Hicham Jawabri a ajouté que sans la décision d’exonérer les vaches importées de la taxe, il était probable que les prix auraient grimpé de manière exponentielle, et donc la mesure est intervenue au bon moment, garantissant également la stabilité des prix sur le marché.

Il convient de noter que l’approbation du projet de décret n° 2.24.64 intervient dans un contexte climatique difficile, caractérisé principalement par la rareté des précipitations et la hausse des températures, ce qui a conduit à l’augmentation des prix des aliments destinés au bétail et a causé une hausse significative des prix des viandes rouges, dépassant le seuil de cent dirhams l’année dernière, rendant la décision principalement visant à assurer l’approvisionnement du marché intérieur en ses besoins essentiels de ce produit.

Pour rappel, le gouvernement avait suspendu l’année dernière la collecte des droits de douane et des taxes sur la valeur ajoutée imposées sur les bovins domestiques, une décision qui a été maintenue jusqu’à la fin du mois de décembre 2023.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *