Société

Décès d’un jeune parmi les victimes du séisme suite à la chute d’un rocher sur sa tente

Un jeune homme de 26 ans, parmi ceux affectés par le séisme d’Al Haouz et dormant sous des tentes après l’effondrement de leurs maisons, est décédé dans la nuit de samedi à dimanche, lorsqu’un gros rocher, tombant de la montagne, l’a surpris pendant son sommeil avec un ami dans une tente dans la commune de Tlath Nyaqoub, province d’Al Haouz.

Selon les informations, la victime, qui a perdu son domicile à cause du séisme d’Al Haouz, est décédée immédiatement après que le rocher a roulé sur son corps.

Les sources de « Al3omk » ont indiqué qu’un incident similaire a failli coûter la vie à une autre femme à Douar Ait Izkeri, commune d’Ankal, à Al Haouz, après qu’un gros rocher a roulé vers sa maison, causant des dégâts matériels sans pertes humaines.

Najia Ait Mohand, coordinatrice régionale de la Coalition Civile pour la Montagne, a révélé dans une déclaration au journal « Al3omk » que cet accident n’est pas le premier du genre, mais que des chutes de rochers se sont produites à plusieurs reprises depuis le jour du séisme, causant de graves problèmes.

Najia a mentionné un incident similaire il y a des années, lorsqu’une fille est décédée et sa mère a été paralysée suite à la chute d’un gros rocher qui l’a frappée au niveau du cou.

La porte-parole, qui a fait cette déclaration lors d’une visite d’inspection effectuée ce week-end à plusieurs douars de la province d’Al Haouz, a expliqué que les habitants des zones touchées par le séisme d’Al Haouz vivent sous la menace de dangers imminents et difficiles, avec des souffrances incessantes, qui varient en forme et en intensité selon les conditions météorologiques, avec la pluie ou le vent fort.

Elle a poursuivi que le sol de ces zones devient humide avec les précipitations, et que les habitants entendent constamment, la nuit, des effondrements de roches et de pierres dans les hautes montagnes.

Concernant les opérations de construction et le soutien accordé aux victimes pour la reconstruction de leurs maisons, Najia a expliqué que la construction prend du temps malgré l’aide reçue, soulignant que l’élimination des débris est l’un des plus grands défis auxquels sont confrontés les habitants pour commencer cette tâche.

Elle a mentionné qu’un grand nombre de victimes ont bénéficié d’un montant de 20 000 dirhams sur les 80 000 dirhams promis, et que la majorité d’entre eux ont reçu le montant destiné à la démolition partielle des maisons, bien que les maisons aient été complètement détruites, créant ainsi confusion et retard dans les opérations de construction.

Elle a dit qu’il est inacceptable que les maisons des citoyens affectés soient complètement démolies ou que cela leur soit imposé, puis que le soutien destiné à la démolition partielle soit alloué.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *