Société

Affaire Badr : Nouveau report du procès pour cause d’un troisième avocat

La chambre criminelle de première instance de la cour d’appel de Casablanca a décidé, cet après-midi mardi, de reporter l’affaire du meurtre de l’étudiant Badr Boulejwahel, renversé par une voiture, au 20 février courant, à la demande de la défense de l’accusé principal, « Achraf.S » surnommé « Weld LFchouch ».

Ce report, pour la troisième fois consécutive, intervient après que l’avocat Mbarak Meskini a enregistré sa représentation pour l’accusé principal dans l’affaire, en tant que troisième avocat qui plaidera pour « Weld LFchouch ».

Le président de la chambre criminelle de première instance a accordé à la défense de l’accusé principal un dernier délai pour préparer la défense pour la prochaine session prévue le 20 février 2024.

Les accusés se sont présentés en personne, dirigés par l’accusé principal surnommé « Weld LFchouch », et quatre de ses complices dans l’opération de coups, de vol et de meurtre de l’étudiant Badr, parmi lesquels le beau-frère de l’accusé principal qui a tenté de le faire s’évader avant d’être arrêté par les forces de sécurité dans la ville de Laâyoune.

La famille de la victime défunte, Badr, insiste pour que les accusés soient condamnés aux peines les plus sévères, et demande que l’accusé principal « Weld LFchouch » soit condamné à mort pour « apaiser sa douleur », selon ses propres termes à la presse.

Par ailleurs, la défense du beau-frère de l’accusé principal avait demandé sa libération provisoire, mais la défense de la partie civile, Naïmi El Yezidi, considère que la gravité des actes poursuivis rend impossible la concession d’une libération provisoire, en plus de l’absence de garanties de présence, conduisant ainsi la cour à décider de reporter la décision concernant la demande de libération provisoire à cet après-midi mardi.

Les accusés sont poursuivis pour des crimes graves, notamment « le meurtre intentionnel, la formation d’une bande criminelle, ainsi que le vol qualifié, la tentative de meurtre intentionnel et la complicité », des crimes qui peuvent être punis de la peine de mort, selon la défense de la famille de la victime, Naïmi El Yezidi.

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