Divers

Le tribunal de Fès condamne El Boussiri à cinq ans de prison ferme et acquitte le maire de la ville

Dans les premières heures du mercredi 28 février 2024, la cour d’appel de Fès a condamné le réseau de « corruption financière et administrative à la commune de Fès », dirigé par le parlementaire de l’Union Abdelakdir El Boussiri, à une peine d’emprisonnement ferme et à une amende après des séances marathoniennes qui ont duré plus de 4 mois.

Le président de la chambre criminelle de première instance pour les crimes financiers, Mohamed Lahya, a condamné le parlementaire El Boussiri à 5 ans d’emprisonnement ferme et à une amende de 30 000 dirhams, après l’avoir poursuivi pour détournement et dilapidation de fonds publics, corruption, abus de pouvoir, falsification dans un document officiel et son utilisation, et pour avoir tiré profit d’un projet qu’il gérait.

Le président du tribunal a acquitté le maire de Fès, Abdessalam El Bakkali, et le secrétaire du conseil communal de Fès, Soufiane Idrissi, des accusations portées contre eux.

Le propriétaire d’une entreprise et un employé de la commune de Fès ont également été condamnés à 3 ans d’emprisonnement ferme et à une amende de 30 000, et le juge de la cour d’appel a condamné le coordinateur régional du parti à Fès à un an, avec un maximum de 10 mois, et à une amende de 10 000 dirhams.

Le chef du service des marchés à la commune de Fès a été condamné à huit mois de prison ferme et à une amende de 2000 dirhams, tandis que trois employés ont été condamnés à quatre mois et à une amende de 2000 dirhams, un propriétaire d’entreprise à quatre mois et à une amende de 5000 dirhams, et un employé de la commune de Fès à trois mois et à une amende de 1000 dirhams.

Il convient de noter que le parquet avait décidé le 5 octobre 2023 de poursuivre le parlementaire de l’Union Abdelkadir El Boussiri, ancien adjoint au maire de Fès, et 11 autres accusés, en détention après les avoir soupçonnés d’être impliqués dans des crimes criminels incluant « la corruption, la falsification de documents officiels, la dilapidation et le détournement de fonds publics », tandis que le procureur général du roi a décidé de poursuivre le maire de Fès, Abdessalam El Bakkali, en état de liberté pour « non-dénonciation de crimes financiers dont il avait connaissance », et le secrétaire du conseil communal de Fès, Soufiane Idrissi, en état de liberté pour « abus de pouvoir ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *