Politique

Benkirane disculpe El Khalfi du « rente des études » et appelle Adouai à corriger « l’erreur »

Le Secrétaire Général du Parti de la Justice et du Développement, Abdelilah Benkirane, a nié que l’ancien ministre Mustapha El Khalfi ait bénéficié du soutien public pour la réalisation des missions et des études, suite à la mention de son nom dans le dernier rapport de la Cour des Comptes, appelant cette dernière à corriger l’erreur.

Benkirane, dans un communiqué dont « Al3omk » a obtenu une copie, a déclaré: « Concernant la remarque relative au fait que le Parti de la Justice et du Développement a « payé une dépense de 14.400 dirhams liée à l’impression et à la publication d’une étude sur le Code de la famille et les enjeux de la révision au profit d’un cadre du parti », et le rapport de la Cour mentionne par nom M. Mustapha El Khalfi, le parti confirme qu’il s’agit d’une étude réalisée gratuitement et sans aucune contrepartie par le professeur Mustapha El Khalfi pour le parti ».

Il a ajouté que le parti « nie catégoriquement que le professeur Mustapha El Khalfi ait reçu une quelconque contrepartie pour cette étude académique rigoureuse qu’il a réalisée bénévolement, ce que la Cour doit rectifier et corriger pour lever le tort causé par cette information erronée ».

Le Parti de la Justice et du Développement, selon le même communiqué, a confirmé que « le montant de 14.400 dirhams mentionné dans le rapport est une somme que le parti a directement payée à l’imprimeur pour l’impression de deux mille (2000) exemplaires de cette étude (au prix de 7,2 dirhams par exemplaire hors taxe sur la valeur ajoutée), sur ordre du parti, comme le confirme la facture émise le 26 juin 2023 par l’imprimerie chargée par le parti de l’impression, dont la Cour dispose d’une copie ainsi que de tous les détails et documents liés au paiement de ce soutien par le parti ».

Benkirane a ajouté qu’il aurait été préférable pour une institution constitutionnelle chargée de la surveillance, « de vérifier avant de publier de telles informations incorrectes et de mentionner une personne par son nom dans un rapport officiel comme ayant reçu une somme d’argent du parti, ce qui n’a jamais eu lieu, alors que le parti a fourni à la Cour la facture et les documents liés au paiement du soutien, car il aurait dû mener les investigations professionnelles nécessaires pour s’assurer avant de publier de telles informations erronées et diffamatoires ».

Dans le même contexte, le Secrétaire Général du Parti de la Justice et du Développement a confirmé que « les conditions que la Cour a imposées d’elle-même concernant les méthodes de paiement de ce soutien, telles que considérer que les dépenses d’impression et de publication des études font partie des frais de gestion et ne font pas partie des objectifs pour lesquels le soutien supplémentaire a été accordé pour couvrir les frais de réalisation des missions, des études et des recherches comme le prétend la Cour, alors que le décret n’a pas précisément défini les domaines de dépense du soutien public pour la réalisation des missions et des études comme c’est le cas pour le soutien spécifique aux campagnes électorales, ou sa remarque concernant l’attribution de la réalisation des études à un cadre du parti, sont des conditions qui ne figurent dans aucun des lois organiques relatives aux partis politiques, ni dans les décrets relatifs à la définition des modalités de distribution du soutien accordé aux partis politiques et aux méthodes de paiement, ni dans la décision conjointe relative au plan comptable unifié des partis ».

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