Un virus menace les exportations marocaines de fraises vers l’Espagne, et l’ONSSA ouvre une enquête

Une source a confirmé à « Al Omk » que l’Office National de Sécurité Sanitaire (ONSSA) est en train de réaliser une enquête pour vérifier la véracité des allégations faites par certaines organisations agricoles espagnoles concernant « la découverte du virus de l’hépatite A » dans les fraises importées du Maroc.

La même source a précisé que, dans l’attente des résultats de l’enquête, l’Office National de Sécurité Sanitaire a renforcé la surveillance de la ferme qui était l’objet de la propagation de ce virus.

Elle a souligné que le marché national n’est pas concerné par ce qui est promu, ajoutant que les fraises disponibles sur le marché sont saines, comme le confirme le programme de surveillance de l’ONSSA.

La découverte du « virus de l’hépatite A » dans les fraises importées du Maroc a suscité l’inquiétude de nombreuses organisations espagnoles, qui ont demandé à la « Coordination des Organisations Agricoles et Élevages d’Andalousie » (COAG-A) d’arrêter immédiatement l’importation de fraises et d’autres produits frais du Maroc, après les « alertes sanitaires répétées » signalées ces dernières semaines.

Selon le journal « La Razón », l’organisation « COAG Andalucía » attribue l’entrée de ces produits contaminés au fait que « seulement entre 1% et 5% des produits agricoles alimentaires importés » sont analysés de manière aléatoire, et ce qui est pire, selon eux, est que « les résultats ne sont pas attendus avant de distribuer les marchandises sur les marchés, permettant ainsi aux consommateurs d’acheter ces produits contaminés sans le savoir ».

De son côté, l’Association des Agriculteurs de Valence (AVA-Asaja) a exprimé ses préoccupations et a demandé au gouvernement espagnol et à l’Union Européenne de « prendre des mesures urgentes ». AVA-Asaja a confirmé que le niveau du virus de l’hépatite A dans les fraises marocaines « dépasse le maximum autorisé » et « constitue un risque pour la santé publique ».

La Commission Européenne a laissé la décision de prendre toute mesure suite à la « découverte du virus de l’hépatite A » dans les fraises importées du Maroc aux autorités espagnoles, selon le journal « La Razón ».

La même source a confirmé que les produits contaminés n’ont pas atteint les consommateurs, considérant que l’alerte émise lundi par le système d’alerte rapide pour les aliments et les aliments pour animaux ne constitue pas un « risque grave ».

Elle a précisé que la mesure est « régulière », indiquant qu’elle laissera la liberté aux autorités espagnoles de déterminer les étapes appropriées.

Il convient de noter que le système d’alerte rapide pour les aliments et les aliments pour animaux a publié au début de la semaine dernière un avis indiquant que les fraises du « Maroc contenant le virus de l’hépatite A » ont pénétré le marché espagnol, ce qui représente un « risque grave pour la santé ».

À noter que les agriculteurs espagnols demandent des changements urgents, leur objectif principal étant de résoudre la crise qui affecte le secteur agricole. Des dizaines d’agriculteurs ont manifesté à Madrid il y a quelques jours, portant des demandes à l’Union Européenne, au gouvernement central et aux gouvernements régionaux, afin de surmonter la situation actuelle.

Ces manifestations sont en ligne avec ce que des organisations syndicales et professionnelles du secteur agricole en Espagne ont appelé à faire il y a quelques semaines, en organisant des manifestations similaires à celles des agriculteurs français, sur fond de « concurrence féroce des produits agricoles marocains pour leurs homologues espagnols sur leurs marchés ».

Les agriculteurs espagnols ont présenté dix principales demandes,

dont l’une est d’imposer davantage de contrôle sur les importations en provenance du Royaume du Maroc, avec la suspension des accords avec le Mercosur, la Nouvelle-Zélande et les négociations avec le Chili, le Kenya, le Mexique, l’Inde et l’Australie.