Politique

Le Mouvement Populaire cède la présidence de la commission de la justice à l’USFP

D’après des sources fiables consultées par le journal « Al3omk », un accord a été trouvé entre les factions de l’opposition pour mettre fin au conflit sur la présidence de la commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme. Cette avancée, qui a été source de nombreux débats, résulte du retrait du Mouvement Populaire en faveur du groupe socialiste de l’opposition.

Les efforts de Mohammed Nabil Benabdellah, secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme, ont porté leurs fruits, aboutissant à un consensus entre le Mouvement Populaire et son homologue socialiste au sein de la Chambre des Représentants sur le différend relatif à la présidence de la commission de la justice, qui a paralysé l’activité parlementaire pendant plus d’une semaine faute de complétion des structures de la Chambre.

Selon les sources d’Al3omk, les forces de l’opposition à la Chambre des Représentants organisent actuellement une réunion conjointe pour finaliser officiellement cet accord et régler les nominations restantes pour la présidence des commissions permanentes. Il a été également convenu que la présidence de la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement reviendrait au Mouvement Populaire.

En attendant un consensus sur la présidence de la commission de surveillance des finances publiques, pour laquelle le Parti Justice et Développement et le Parti Authenticité et Modernité sont en lice, le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, prévoit de rencontrer les chefs des groupes parlementaires ce lundi pour finaliser les nominations des présidents des commissions permanentes, notamment celles de la justice, de la législation, des droits de l’homme et de surveillance des finances publiques, présidences qui reviennent de droit à l’opposition selon les règles internes de la Chambre.

Selon l’article 70 des règles internes actuelles de la Chambre des Représentants, l’assemblée attribue la présidence d’au moins deux commissions à l’opposition, incluant obligatoirement la commission chargée de la législation, dont la présidence ne peut être briguée que par un membre de l’opposition.

La Chambre des Représentants prévoit de tenir une session plénière le lundi suivant pour compléter ses structures. Selon un communiqué de la Chambre, cette session, qui se déroulera conformément aux dispositions de l’article 62 de la Constitution et des règles internes, débutera à 15 heures.

Plus tôt, les sources d’Al3omk ont révélé que Mohammed Nabil Benabdellah a mené une médiation entre le Parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires et le Mouvement Populaire dans le but de résoudre le conflit entre les deux partis sur la présidence de la commission de la justice et des droits de l’homme, conflit qui a retardé l’activité législative pendant environ deux semaines en raison du retard dans la finalisation des élections des structures de la première chambre, suite à la réélection de Rachid Talbi Alami à la présidence du conseil pour le reste du mandat de la onzième législature.

Les sources d’Al3omk ont confirmé que Ouzzine et Benabdellah sont parvenus à un accord pour que le Mouvement Populaire cède la présidence de la commission de la justice et des droits de l’homme au groupe socialiste de l’opposition unioniste, sans passer par un vote pour résoudre le différend entre les deux factions, dans le but de préserver la cohésion des forces de l’opposition et d’éviter une division entre ses composantes, surtout dans le contexte de la domination continue du gouvernement soutenu par sa majorité confortable sur l’institution législative. Cette initiative de Benabdellah s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives royales visant à améliorer la pratique parlementaire et à la détourner des calculs politiques étroits.

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