Politique

Le gouvernement et les syndicats s’orientent vers la signature d’une augmentation salariale de 1000 dirhams

Ce mardi à Rabat, les premiers tours de dialogue social entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs ont débuté, où le chef du gouvernement a accueilli une délégation de l’Union Marocaine du Travail (UMT) présidée par son secrétaire général Miloudi Moukharik.

Des sources fiables ont confirmé au journal « Al Omk » que l’augmentation générale des salaires qui a été principalement convenue entre le gouvernement et les syndicats s’élèverait à 1000 dirhams, en plus d’une réduction d’impôt sur le revenu dont l’impact sur les salaires variera entre 150 et 400 dirhams.

Les mêmes sources ont ajouté que cette augmentation concernerait uniquement les employés de l’échelle 9 et au-dessus, sachant que les blocs situés dans les échelles inférieures et non concernés par l’exemption fiscale représentent un bloc significatif.

Selon les mêmes données, le gouvernement et les syndicats centraux sont sur le chemin de s’accorder sur ces propositions, qui seront signées d’ici mardi prochain. Il est prévu que l’augmentation générale des salaires soit appliquée en deux phases, la première au cours de l’année en cours à partir de juillet prochain et la seconde à partir de l’année suivante, selon les sources du journal.

Concernant la loi sur la grève, un accord est actuellement en cours sur les principes généraux qui seront formulés pour les modifications prévues à être présentées lors de la session parlementaire en octobre prochain.

En ce qui concerne la réforme des caisses de retraite, un accord est également en cours sur les principes généraux, incluant une augmentation de l’âge de retraite à 63 ans, où les sources d’Al Omk ont souligné que les détails ne seraient pas convenus entre les parties du dialogue, avec une responsabilité financière de l’État pour sauver les caisses de retraite.

Il est prévu que les modifications du code du travail soient mises à l’ordre du jour bien que le débat à ce sujet ait été exclu et reporté à plus tard, permettant ainsi aux parties du dialogue de passer d’une phase d’accord sur la nécessité de modifier le code du travail à un accord sur les principes de la modification.

Des composantes syndicales rejettent ce qu’elles considèrent comme un troc de l’augmentation des salaires contre le passage des législations fondamentales concernant les travailleurs et les employés, avertissant contre la présentation de concessions de la part des dirigeants syndicaux représentés dans ce dialogue, surtout face aux craintes d’une hausse des prix de plusieurs produits et de l’inflation qui pourrait diminuer la valeur des 1000 dirhams proposés par le gouvernement dans son offre.

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