Société

Le Haut-Commissariat au Plan : 25% des riches au Maroc ne pratiquent pas le rituel de l’Aïd al-Adha

Le Haut-Commissariat au Plan a révélé de nouvelles données concernant les dépenses et la pratique du rituel de l’Aïd al-Adha au Maroc, confirmant que la pratique diminue avec l’augmentation du niveau de vie et du niveau d’éducation du chef de famille. En effet, 25,1% des familles les plus aisées ne pratiquent pas le rituel de l’Aïd al-Adha, contre 7,8% parmi les familles les moins aisées.

Selon une nouvelle note publiée par le Haut-Commissariat, le taux de non-pratique passe de 20,1% pour les chefs de famille ayant un niveau d’éducation supérieur à 11,7% pour ceux qui n’ont aucun niveau d’éducation. Le taux de familles plus aisées ne pratiquant pas le rituel de l’Aïd al-Adha baisse à 7,8% parmi les familles les moins aisées.

Le Haut-Commissariat a souligné dans un document intitulé « Dépenses et pratique des rituels de l’Aïd al-Adha » que cette augmentation notable du nombre de familles ne pratiquant pas ce rituel est principalement enregistrée parmi les résidents urbains et les familles composées d’une seule personne. Ce taux atteint 14,3% dans les villes contre 8,7% dans les villages.

Concernant le type de sacrifice, le Haut-Commissariat au Plan a indiqué que 95,6% des familles marocaines choisissent de sacrifier des moutons, 4,3% des chèvres et 0,1% des vaches. Le sacrifice de chèvres est plus courant parmi les familles rurales (7,4% contre 2,8% dans les zones urbaines) et également parmi les 10% des familles les moins aisées (8,5% contre 2,7% pour les 10% des familles les plus aisées).

Le rapport, dont le journal Al3omk a obtenu une copie, révèle que la pratique du rituel de l’Aïd al-Adha reste prédominante dans la société marocaine, car seulement 12,6% des familles marocaines ne pratiquent pas ce rituel, bien que ce taux ait augmenté par rapport à 2014 où il était de 4,7%.

En termes de dépenses, les données du Haut-Commissariat au Plan montrent que les dépenses pour le sacrifice de l’Aïd al-Adha représentent environ 30% de la consommation annuelle de viande pour les familles marocaines, atteignant 41% parmi les familles appartenant aux 10% les moins aisées et 23% parmi les familles les plus aisées.

La consommation annuelle moyenne de viande (rouge et blanche) par les familles marocaines est de 141 kg, dont 55,8 kg de viande rouge. La quantité moyenne de viande consommée à partir du sacrifice de l’Aïd al-Adha est de 22,8 kg par famille, ce qui représente environ 41% de la quantité annuelle de viande rouge consommée par les familles. Cette proportion reste constante selon le milieu de résidence, atteignant 65,4% parmi les 20% des familles les moins aisées et 31,3% parmi les familles les plus aisées.

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