De la banalisation du racisme à la canalisation vers un vote xénophobe; la propagande dans tous ses états!

La vie politique française, la société française et la gestion du pays risquent de rentrer, après le 7 juillet, dans un tunnel uncertain. Comment en est on arrivée là? Est-ce l’histoire qui se répète? Est-ce du au passif et à la passivité des élites politiques face aux attentes du peuple? Est-ce du à la faillite d’un système qui a atteint ses limites? Est-ce le choc ultime pour se renouveler?

Il y’a un peut de tout dans la réponse, mais la course à l’élection absolue par tous les moyens aura été l’élément qui a pavé le chemin vers ce cul de sac dans lequel va s’engouffrer tout un pays. Tout le monde se rappelle des petites phrases assassines des valeurs de ce qu’est notre pays: de « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde » en passant par, « … si vous ajouter à ça, le bruit et l’odeur. » sans oublier, « Je vais nettoyer ça au karcher. » ou encore, « les pains au chocolat…. » pour finir avec, « mettez-moi plus de blancos… »

Faute de ne pas vraiment pouvoir redresser les finances du pays qui s’embourbe dans une dette de plus en plus abyssale, nos élites ont eu recours pour se faire élire par défaut en criant au loup et en appelant à un front républicains! qu’est il devenu ce front? Un argument qui aura fané car fake et sur-utilisé!

Puis les temps ont changé, les générations aussi. Les inégalités sont devenus plus criantes que jamais, les richesses de plus en plus accumulées dans moins de mains qu’auparavant. De plus en plus de gens se sentent délaissés et leurs attentes oubliés dans des politiques publiques conçues par des élites hors sol des beaux quartiers.

Puis vint le moment tant attendu pour briser le politique, la politique et peut être la démocratie avec. En moins de deux quinquennats, un OVNI, sorti de nulle part, avec des militants sortis, eux aussi, de nulle part, aura tout mis à terre y compris les finances du pays. Avec un message brouillé qui dit tout et son contraire; le fameux « en même temps », il a réussi à mettre tout le monde dans la rue, en gouvernant par le 49.3 et à paver le chemin pour les idées d’un parti jadis infréquentable. C’est le seul vrai exploit qu’il aura réussi en ayant gagné l’élection à deux reprises par défaut en ayant recours au fameux, « au loup! Faisons bloc républicain! »

A-t-il tenu compte des électeurs ou écouté les attentes de tous les électeurs? Non, il a été uniquement le président du fameux 1% les plus sans bouger d’un iota !
Et les médias tenus par le même fameux 1% ont fait le reste. Soucieux de garder leurs niches fiscales et leurs privilèges divers et variés, ils accomplissent avec leurs organes de presse, de sondages et d’influences diverses une mission presque messianique de bouger certains curseurs là on les attendraient pas.

Le déchaînement des discours xénophobes n’ont jamais été aussi banalisés que sur ces deux derniers quinquennats, et ce jusqu’aux bancs de l’Assemblée nationale. Les programmes sur certains chaînes de télévision et de radio en passant par la presse écrite font du discours xénophobe une vraie ligne éditoriale assumée.

Puis, depuis la dissolution, certains médias assument également leurs alignement politique sur les idées d’un parti héritier de Pétain. Le comble étant récemment l’accusation, jour et nuit, d’une frange de la gauche d’antisémitisme sans jamais revenir sur le passé d’un parti né dans l’antisémitisme. C’est à croire que certaines officines veulent déplacer le curseur de l’antisémitisme de son berceau connu depuis le début des années tentes vers une autre destination pour ainsi lustrer l’image de l’extrême droite et l’habiller en saints ou samaritains!!!!!

La question à se poser maintenant est la suivante; vont-ils nous servir un autre plat entre les deux tours que Bardella matin, midi et soir où vont ils crier au loup une fois encore?
Quoi qu’il advient, le vrai choix de vote, les 30 juin et le 7 juillet, pour changer les choses et ainsi éviter à la France de sombrer davantage est celui du Front Populaire. Ce vote permettra de donner plus de pouvoir d’achat aux plus vulnérables, de revenir à une taxation plus juste, de moins monter les français les uns contre les autres et de revenir à plus de démocratie au sein des institutions.