Oum Kalthoum de retour au Maroc après le succès retentissant à Mawazine

Les admirateurs de la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum au Maroc auront le plaisir de la retrouver lors de deux concerts spectaculaires à Rabat et Casablanca. Après un accueil triomphal durant la dix-neuvième édition du festival Mawazine en juin dernier, les organisateurs de Work Event ont annoncé une soirée musicale en décembre au complexe cinématographique Megarama, utilisant la technologie holographique pour ramener la diva sur scène.

Les billets pour cet événement très demandé varient jusqu’à 1000 dirhams, reflétant l’enthousiasme persistant pour la chanteuse décédée en 1975. Le premier concert d’Oum Kalthoum au Maroc avait lieu pendant Mawazine 2024, où les billets s’étaient vendus en quelques jours, poussant à l’ajout d’une seconde date face à l’engouement massif.

L’objectif de l’utilisation de l’hologramme est de reproduire la présence scénique imposante d’Oum Kalthoum, offrant aux nouvelles générations une expérience immersive de ses performances. Les organisateurs aspirent à célébrer son héritage en recréant ses concerts avec une fidélité impressionnante grâce à la technologie 3D.

Les mélomanes marocains ont pu voir Oum Kalthoum ‘en personne’ pour la première fois en 1968 au Théâtre Mohammed V à Rabat, où elle avait captivé une salle comble. Son retour via hologramme à Mawazine 2024 a connu un succès similaire, prouvant que son art reste vivant et pertinent.

La diva, apparue dans une robe blanche ornée de dorures, a été accueillie par des applaudissements fervents et des ovations qui n’ont cessé qu’avec les premières notes de « Enta Omri », un spectacle qui a résonné profondément avec le public. Sa seconde apparition dans une robe noire ornée de touches roses a été tout aussi spectaculaire, avec une interprétation émouvante de « Sirat el Hob ».

Durant ces soirées magiques, Oum Kalthoum a interprété une sélection de ses plus grands succès, comme « Alf Leila wa Leila », « El Atlal », et « Lessa Faker », chacun illustrant son statut de pilier de la musique classique arabe.

Ces concerts ont non seulement honoré son immense talent mais ont aussi renforcé le lien culturel entre l’Égypte et le Maroc, faisant de ces soirées des moments d’histoire musicale vivante.