Sécheresses, inondations, hausse des températures le Maroc sous pression des caprices climatique (expert)

Le Maroc, comme de nombreux pays à travers le monde, est confronté de plein fouet aux conséquences du changement climatique. Les températures records, la raréfaction des précipitations et les événements météorologiques extrêmes se multiplient, mettant en péril l’équilibre des écosystèmes et les activités économiques, notamment l’agriculture.
Ali Charroud expert en climatologie, a déclaré à ‘Al Oamk fr’ qu’au cours des dernières années, le monde a connu une vague de chaleur intense. Cependant, le Maroc bénéficie d’une situation géographique privilégiée au nord-ouest de l’Afrique, ce qui lui confère un climat tempéré en raison de son appartenance à la région euro-méditerranéenne, malgré une hausse des températures.
Charroud a ajouté que le Maroc a été affecté par les répercussions du changement climatique mondial, subissant ainsi diverses perturbations, notamment une hausse des températures même en automne, un phénomène inhabituel qui contribue à retarder les précipitations.
L’expert climatique a souligné que les précipitations sont devenues rares et de courte durée, soulignant que le Maroc connaît trois indicateurs révélateurs de l’ampleur du changement climatique : la sécheresse, qui modifie la composition des sols et affecte ainsi la végétation et les ressources agricoles ; la désertification, qui favorise les inondations, les crues et l’érosion des sols ; et la pénurie de ressources en eau, particulièrement dans les régions du sud caractérisées par un climat chaud en raison des chaînes montagneuses.
Charroud a également mis en évidence la pollution comme un indicateur important de l’intensification du changement climatique, rappelant que la Terre avait connu un répit de la pollution atmosphérique pendant la pandémie de Covid-19, retrouvant ainsi son équilibre géodynamique. Cependant, avec la fin de la pandémie, la pollution a repris de plus belle.
Ces fluctuations climatiques au Maroc risquent d’avoir des répercussions négatives sur l’agriculture marocaine, qui nécessite d’importantes quantités d’eau pour maintenir sa productivité. Les sols, endommagés par de nombreuses années de sécheresse, sont devenus plus vulnérables aux inondations, un phénomène qui se multiplie pendant les périodes de réchauffement climatique.” a conclu l’expert climatique.
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