Société

Reprise des études : Le président de la FNAPEM dévoile les coulisses d’une rentrée sous tension

L’année académique 2024/2025 débute, ce mercredi dans un contexte économique particulièrement difficile pour les familles marocaines. Le pays a connu une hausse significative des prix des biens et services, exerçant une pression financière considérable sur les ménages qui peinent à faire face aux coûts croissants de l’éducation.

Le début de l’année scolaire coïncide avec le recensement national de la population, qui a récemment débuté et se poursuivra jusqu’à la fin septembre. La participation de certains enseignants à ce processus de recensement a suscité une polémique quant à son impact potentiel sur la disponibilité du corps enseignant. Néanmoins, des experts affirment que la proportion d’enseignants participants est limitée et n’affectera pas significativement le déroulement du processus éducatif.

Dans ce contexte, Le président de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves au Maroc, Noureddine Akkouri déclare à “Al Oamk fr” que l’impact serait minime, compte tenu du faible nombre d’enseignants impliqués dans le recensement par rapport à l’effectif total des enseignants du pays. Il a ajouté que les écoles seront en mesure de s’adapter à cette absence temporaire en redistribuant les tâches entre les enseignants présents.

Akkouri a affirmé que dans ce climat économique tendu, les débats sur les réformes nécessaires du système éducatif marocain refont surface. La pénurie de personnel enseignant entraîne une surpopulation des classes, tandis que l’infrastructure scolaire nécessite, une modernisation et un développement global.

Le président de la FNAPEM, ajoute que l’un des changements majeurs cette année est la suppression de l’initiative « Un million de cartables », qui fournissait un soutien matériel aux élèves depuis 2008. Cette initiative a été remplacée par une aide financière directe dans le cadre du nouveau programme de soutien social lancé par le gouvernement fin 2023. Cependant, le montant de cette aide financière est considéré comme modeste par rapport à l’augmentation des coûts de l’éducation.

Akkouri a conclu sa déclaration en affirmant que dans ces circonstances, les parents sont confrontés à des défis importants pour couvrir les frais de scolarité croissants, en particulier ceux qui ont choisi d’inscrire leurs enfants dans des écoles privées aux frais de scolarité élevés. En outre, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la fourniture d’un soutien adéquat aux familles demeurent parmi les principaux défis auxquels le secteur de l’éducation au Maroc est confronté en cette nouvelle année scolaire.

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