Le Paradoxe Rutilant : Quand l’écologie ministérielle de Benali roule en diesel de luxe à 120 millions -document-

Dans le sillage tumultueux d’une controverse suscitée par l’acquisition ministérielle de véhicules luxueux, un nouvel épisode vient d’éclore, mettant en lumière les agissements de Leila Benali, Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable.

Profitant de la quiétude estivale d’août dernier, et ce, malgré la conjoncture économique nationale peu favorable, la Ministre a lancé un appel d’offres pour l’obtention de voitures haut de gamme, ravivant ainsi la polémique.

Un document exclusif, obtenu par le journal « Al Oâmk fr », révèle une surprenante dichotomie entre les attributions de Madame Benali et ses choix automobiles. En effet, celle qui devrait être le fer de lance de la transition vers les énergies renouvelables semble paradoxalement peu encline à privilégier les véhicules écoresponsables.

La Ministre a ainsi sollicité l’acquisition de deux bolides prestigieux, fonctionnant au diesel, pour une valeur dépassant les 1,2 millions de dirhams. Cette demande s’accompagne de véhicules hybrides, apparemment destinés à ses hauts fonctionnaires.

En outre, Benali, parachutée au sein du Parti Authenticité et Modernité, dispose déjà d’un parc automobile de standing, dont certains véhicules n’ont pas encore atteint un lustre d’existence. Néanmoins, la Ministre, peut-être inspirée par les récentes acquisitions fastueuses de sa collègue de parti, a jugé opportun de renouveler sa flotte avec des véhicules plus en adéquation avec son rang.

Cette démarche soulève des interrogations quant à la cohérence entre les discours officiels prônant la sobriété énergétique et les actions concrètes des hauts responsables de l’État, particulièrement dans un contexte économique délicat.