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El Otmani: L’Augmentation des frais de scolarité en France est une décision raciste visant les Etudiants Africains

Mr El Otmani Younes, Etudiant Marocain à l’Université d’Artois en France, a déclaré que la décision du Gouvernement Français d’augmenter les frais d’inscription des étudiants étrangers visait à réduire le nombre d’étudiants africains dans ses universités, en échange et par des moyens d’attraction, les étudiants de pays émergentes, exemple des russes, turcs, brésiliens, hindous,…. Cette décision est en contradiction avec la devise française  » liberté égalité fraternité « .

Mr El Otmani Younes d’ajouter que cette nouvelle mesure  approuvée par le gouvernement est entrée en vigueur et que chaque étudiant extra-européen doit payer 2 770 euros par an, au lieu de 170 euros pour la première année en Maîtrise et de 3 770 euros pour les diplômes de Master et de Doctorat au lieu de 240 et 380 Euros qui étaient auparavant, plus 90 euros pour l’assurance maladie.

L’étudiant marocain a indiqué qu’avant d’arriver en France, chaque étudiant marocain devait payer les frais du test de sélection de l’université française de son choix, qui s’élevaient à 10 000 dirhams (environ 1 000 Euros), ainsi que les coûts de la traduction des documents du dossier d’enregistrement, qui pourraient s’élever à 250 euros. Plus les frais de dépôt du dossier à L’université choisie, qui varient entre 75 et 200 Euros et les frais de la carte de résidence de l’Etudiant (entre 50 et 269 Euros) selon le cycle d’étude choisie.

L’étudiant marocain paie deux millions de centimes (soit environ 2 000 Euros) pour se préparer à la préinscription à l’université qu’il a choisie en France. Ajouter à cela, 11 millions de centimes (Environ 10 000 Euros) de frais de logement, de nutrition, de transport, de subsistance et d’université. Cette somme, est hélas, ne pourra pas faciliter la tâche aux étudiants marocains et tous ceux des pays africains pour décider de venir poursuivre leurs études en France. Au contraire, ces frais très excessifs, les contraint à décider de poursuivre leurs études dans des instituts privés de leurs pays si la formation souhaitée existe.

L’étudiant El Otmani a ajouté que les étudiants qui poursuivent leurs études en cycle de Maitrise avant l’entrée en vigueur de cette décision ne sont pas concernés, sauf qu’en cas de leur réussite et de leur passage aux supérieurs, de Licence au Master et ainsi de suite.

Selon Mr El Otmani, le ministère français de l’Education souhaite augmenter le nombre d’étudiants étrangers dans ses universités de 280 000 à 500 000 d’ici 2027, mais la décision d’augmenter les droits d’inscription est en contradiction désastreuse pour les étudiants situés en dehors de l’Union européenne, notamment les Africains et les Asiatiques. Cette décision est purement politique et n’a rien à voir avec l’éducation et ne vise, malheureusement, qu’à collecter plus de fonds pour la caisse de l’Etat. Les présidents des Universités évitent d’en parler en passant à sa mise en œuvre tout en se référant à la décision des autorités supérieures.

El Otmani Younes a ajouté que cette procédure conduirait certains étudiants à emprunter chaque année pour s’acquitter des frais d’inscription élevés et entamerait ainsi un cycle d’endettement, tandis que d’autres pourraient décider de retourner dans leur pays et de poursuivre leurs études dans des instituts privés. Et d’ajouter que ce plan du gouvernement français, vise à réduire le nombre d’étudiants inscrits dans ses universités et par voie de conséquence la disparition de certaines branches d’études ainsi que le staff d’encadrement.

Il a ajouté que les étudiants Marocains en France, en particulier, et les Africains en général, sont très inquiets et mécontents, après l’approbation du Gouvernement Français de cette augmentation des droits d’inscription. Leurs familles ne peuvent pas supporter les frais d’études de leurs enfants en un an. Les étudiants ont manifesté leur protestation le samedi 1er décembre en soulignant que des tentatives pour multiplier les mouvements de contestation des corps estudiantins pour faire entendre leurs voix de mécontentement.

El Otmani Younes de conclure que, malgré les nombreux inconvénients de cette décision, celle-ci présente, néanmoins certains effets positifs, en l’occurrence, la facilité du gouvernement français de la demande de résidence des étudiants, en leurs assurant un suivi spécial et un soutien pour son intégration dans la société. Ils pourront, également, bénéficier de parrainage pour surmonter certains problèmes de langue, à l’instar de tous les étudiants de l’UE. Mais pour le moment, ce n’est que des propositions avantageuses qui pousseront les étudiants extra-européens à s’inscrire dans les universités françaises. Le concret, est cette  hausse des frais d’inscription réellement applicable à l’instant.

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