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500 nouveaux radars fixes seront placés cette année au Maroc

Stop! Il est toujours difficile de faire respecter la vitesse limitée selon les zones de circulation. C’est la présidence du ministère public qui en fait le constat ce lundi 18 février, journée nationale de la sécurité routière, soulignant qu’il s’agit d’un véritable fléau.

Le département de Mohamed Abdennabaoui a organisé, à l’occasion, une rencontre sur le traitement électronique des infractions autoroutières liées à l’excès de vitesse relevé par radar fixe. En 2018, le nombre de ces infractions a atteint, auprès des tribunaux du royaume, le nombre de 1.445.113, selon le secrétaire général de la présidence, Hicham Balaoui, qui a donné lecture au mot du président.

Soulignant que l’une des origines les plus fréquentes des accidents de la circulation reste l’excès de vitesse, le SG a précisé que dans 8.597 cas, il a été question de délits. Une situation qui risque de s’amplifier, car le nombre de radars fixes, actuellement de 140, sera porté à 640, puisque 500 nouvelles unités seront placées cette année, d’après ce responsable.

La présidence du ministère public précise que ces chiffres ne reflètent pas, toutefois, l’ensemble des infractions enregistrées par le radar. Et pour cause, certaines ne parviennent pas aux tribunaux et ne font pas l’objet de suite. Raison pour laquelle, la présidence estime nécessaire de généraliser le mode de traitement électronique des infractions afin de soulager les représentants du parquet, mais aussi d’éviter des erreurs. En effet, l’infraction payée à un tribunal ne disposant que d’un registre (écrit) risque de rester dans le système électronique d’un autre tribunal si ce dernier a reçu le PV électronique et faire même l’objet d’un jugement. “La présidence a recensé ces cas et les a supprimés du système central pour éviter que l’amende soit payée une deuxième fois”, a rassuré le SG.

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