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Attentat en Nouvelle-Zélande : Elle meurt de chagrin après l’adieu à son fils

Une dame de 65 ans a succombé à une crise cardiaque, le lendemain de l’enterrement de son fils de 38 ans, victime de la tuerie dans des mosquées de Christchurch.

Kamel Darwish, fermier de 38 ans et père de trois jeunes enfants, figure parmi les victimes de l’attentat de Christchurch, survenu le 15 mars. Ce Palestinien avait quitté la Jordanie l’année dernière pour rejoindre son frère aîné en Nouvelle-Zélande. Sa femme et ses enfants avaient déjà fait une demande de visa pour pouvoir le rejoindre. Le trentenaire est tombé sous les balles du terroriste alors qu’il se recueillait dans la mosquée Masjid al Noor.

Vendredi dernier, la maman de Kamel est arrivée de Jordanie pour l’enterrement de son fils, rapporte le «New Zealand Herald». Effondrée, Saud Abdelfattah Mhaisen Adwan n’a finalement pas été en état d’assister à la cérémonie. Le soir, elle est allée se coucher avec un vilain mal de ventre. Le lendemain, elle a été retrouvée morte. La femme de 65 ans, submergée par le chagrin, a succombé à une crise cardiaque, confirme l’ambassade de Jordanie en Australie.

«Apparemment, elle est décédée parce qu’elle n’a pas pu supporter la peine et la tristesse d’avoir perdu son fils», confie Yaser Mohammad, un ami de la famille. Tout comme la sexagénaire, d’autres proches des victimes de l’attentat ont subi une crise cardiaque dans les jours suivant le drame.

Stuff évoque par exemple le cas de Moshin Al-Harbi, un Saoudien de 61 ans qui a survécu à la tuerie mais qui a succombé à l’hôpital après que son cœur l’a lâché. Son épouse a tellement paniqué en le cherchant qu’elle a, elle aussi, été victime d’une crise cardiaque. Elle était dans un état critique quand elle a été hospitalisée.

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