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81% des marocains inquiets du coronavirus, Selon un sondage MIPA

Les résultats d’une étude de terrain initiée par l’Institut marocain d’analyse des politiques (MIPA) ont révélé que 81% des marocains se disent inquiets d’être infectés par le coronavirus, 29% se sentent très inquiets, et 4% ne le sont pas du tout.

S’agissant des possibilités de propagation du virus, l’enquête rapporté par le journal « Al Oâmk » en arabe, indique qu’au total 96% des interviewés ont exprimé leur inquiétude (27%) ou grande inquiétude (69%) ce qui constitue « un pourcentage très élevé » commente les rédacteurs de l’étude. 1 % seulement ne sont pas du tout inquiets.

Les femmes (86%) sont plus inquiètes que les hommes (77%) de contracter le virus. Alors que 98% des femmes se disent inquiètes de sa propagation contre 94 % pour les hommes.

La crainte de la propagation du virus touche, par ailleurs, plus les jeunes. Environ 81% de ceux âgés de moins de 35 ans ont exprimé leur inquiétude de le contracter, mais ce pourcentage ne dépasse pas 72% pour les personnes âgées de 60 ans et plus. 97% des jeunes s’inquiètent de la propagation du virus au Maroc contre 86% pour les plus âgés.

L’étude a montré également que l’inquiétude suscitée par la propagation du virus ne signifie pas que les marocains envisagent de se déplacer. En effet, 88% ont déclaré qu’ils n’envisageaient pas de quitter les endroits où ils vivent actuellement en cas de propagation de l’épidémie, alors que 12% pensent qu’ils pourraient envisager de changer leur lieux de résidence pour aller dans une autre ville ou un autre village.

L’Institut MIPA indique que cette étude vise à connaître le degré de sensibilisation des citoyens marocains par rapport à ce sujet et à quel point ils sont satisfaits des mesures gouvernementales prises pour faire face à ce phénomène. Bien que l’épidémie ne soit encore qu’à ses débuts, cette étude tente de donner un premier aperçu sur les représentations des citoyennes et des citoyens, sur le degrés de leur adhésion aux politiques menées en la matière, ainsi que sur leur engagement à prendre des mesures de précaution.

Cela peut, selon l’étude, aider les décideurs et les acteurs à élaborer des politiques publiques plus acceptables pour contrer ce virus à court terme, et contribuer à restaurer la confiance dans le gouvernement et les institutions de d’État sur le moyen et le long terme.

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