Politique

Miraoui révèle le plan du gouvernement pour généraliser les facultés de médecine dans toutes les régions du Royaume

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a révélé le plan du gouvernement pour généraliser la création des facultés de médecine et de pharmacie dans toutes les régions du Royaume du Maroc, à l’exception de la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab. Il a mentionné que trois nouvelles facultés de médecine, de pharmacie et de dentisterie ont été créées à Errachidia, Béni Mellal et Guelmim, dans le but de doubler le nombre de diplômés d’ici 2026.

En réponse à une question parlementaire sur « la formation de base dans les professions de santé » posée par Idriss El Sentesi, chef du groupe Haraki à la Chambre des représentants, Miraoui a confirmé que le ministère avait pris la décision de réviser les cahiers des charges pédagogiques nationaux pour ces formations, y compris la réduction de la durée des études de sept à six ans, tout en préservant le statut légal et la valeur scientifique de ce diplôme, tant au niveau national qu’international.

Le responsable gouvernemental a également annoncé l’expansion des terrains de stages hospitaliers pour inclure les centres hospitaliers régionaux et provinciaux, en plus des centres hospitaliers universitaires, dans le cadre des groupements de santé territoriaux. Chaque groupement, dans son domaine territorial, sera responsable de fournir la formation pratique de base aux étudiants en médecine, pharmacie et dentisterie dans le secteur public, et le cas échéant, dans le secteur privé.

Pour accompagner la mise en œuvre de cette réforme, Miraoui a noté que le ministère avait mobilisé des ressources humaines et alloué les fonds nécessaires, en réservant 536 postes budgétaires pour ces facultés pour l’année fiscale 2023, afin d’augmenter le taux d’encadrement pédagogique et administratif. De plus, un budget a été alloué aux universités publiques pour la création de centres de simulation et pour l’intégration de technologies modernes dans le domaine médical, afin de permettre aux étudiants de réaliser les stages nécessaires et de bénéficier d’une formation de qualité conforme aux normes de qualité les plus élevées.

Le ministre de l’Enseignement supérieur a également indiqué que le ministère travaille actuellement, en coordination avec les secteurs concernés, à la préparation de trois projets de décrets relatifs à la situation des responsables et des superviseurs des stages au sein des établissements appartenant aux groupements de santé territoriaux, concernant la situation des étudiants externes, internes et résidents dans les centres hospitaliers, ainsi que le cadre légal relatif aux comités régionaux conjoints pour la coordination de la formation dans les professions de santé.

Miraoui a souligné que le ministère avait conclu des accords de coopération et de partenariat avec plusieurs secteurs ministériels et représentants du secteur privé afin de soutenir certaines stratégies nationales par la préparation du capital humain nécessaire à leur mise en œuvre, en mentionnant l’activation du programme d’amélioration du parcours de formation en médecine et la multiplication du nombre de diplômés des facultés de médecine, de pharmacie et de dentisterie, dans le cadre de l’engagement du ministère à mettre en œuvre l’initiative royale visant à généraliser la protection sociale dans le secteur de la santé.

De plus, le gouvernement a approuvé lors d’une session précédente le projet de décret n° 2.23.314 modifiant et complétant le décret n° 2.90.554 émis le 2 Rajab 1411 (18 janvier 1991) concernant les établissements universitaires et les campus universitaires, visant à créer de nouvelles institutions universitaires, telles que la faculté de médecine et de pharmacie à Errachidia, la faculté de médecine et de pharmacie à Béni Mellal, et la faculté de médecine et de pharmacie à Guelmim, ainsi que l’École nationale supérieure d’intelligence artificielle et de sciences des données à Taroudant; et la transformation de l’annexe universitaire à Berkane en école nationale d’intelligence artificielle et de numérisation.

Ces créations de facultés de médecine et de pharmacie sont dans le cadre de « la mise en œuvre des contenus de l’accord-cadre relatif au programme d’augmentation du nombre de professionnels du secteur de la santé à l’horizon 2030, qui a été signé, sous la supervision du chef du gouvernement, entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le ministère de la Santé et de la Protection sociale, et le ministère de l’Économie et des Finances, le 25 juillet 2022 ».

Le gouvernement a confirmé, par la voix du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Innovation, que « la création de l’École nationale supérieure d’intelligence artificielle et de sciences des données à Taroudant, ainsi que l’École nationale d’intelligence artificielle et de numérisation à Berkane, vise à doter le Maroc d’un nouveau modèle d’écoles d’ingénieurs affiliées aux universités afin de former un capital humain spécialisé capable de relever les défis associés à la transformation numérique et à s’engager dans la société de la connaissance ».

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