Société

Les administrateurs éducatifs annoncent des manifestations et des grèves avant la rentrée scolaire

En sus de la manifestation prévue le mardi 27 août 2024 devant le siège du ministère de l’éducation nationale, à Rabat, la Coordination nationale des administrateurs de l’éducation marocaine convoquera tous les administrateurs à une série de grèves et un boycott des tâches qui seront communiquées lors de la rentrée scolaire 2024-2025.

Cette initiative vise à « défendre leur dignité, leurs droits et leurs acquis, notamment la décision d’éligibilité garantissant l’exercice des fonctions de gestion pédagogique en tant que missions essentielles du cadre des administrateurs de l’éducation, ainsi que l’octroi des crédits d’ancienneté pour la promotion au grade supérieur ».

Lors d’une réunion du Conseil national de la Coordination nationale des administrateurs de l’éducation, ce dernier a souligné que « l’objectif fondamental de la décision d’admissibilité est de traiter toutes les situations de licenciement pour raisons médicales, personnelles, professionnelles ou disciplinaires, et de permettre à tous les administrateurs de l’éducation d’exercer les fonctions de gestion de l’éducation prévues par le décret 2.02.376, considérées comme des missions essentielles pour lesquelles ils ont été formés dans les centres régionaux des professions de l’éducation et de la formation – Cycle de gestion de l’éducation ».

La Coordination a également précisé qu’après avoir examiné la première et la deuxième mouture du projet de décision concernant l’éligibilité diffusé en juillet 2024, elle considère que ces versions « ne répondent pas aux exigences minimales des administrateurs de l’éducation ».

Les administrateurs demandent une simplification du système de sanctions administratives et disciplinaires afin d’optimiser l’utilisation des ressources humaines. Ils demandent la suppression de la suspension temporaire avec retrait de salaire à titre préventif et souhaitent se limiter à la cessation temporaire des fonctions de direction de l’enseignement en cas d’erreur grave ou de faute lourde, dans l’attente de la saisine de la commission disciplinaire pour une décision sur une éventuelle révocation. Ils demandent également l’abrogation de la sanction d’exclusion temporaire.

En outre, la Coordination a affirmé que cette catégorie nécessite une clarification de la procédure de licenciement, en la considérant comme une sanction administrative n’excédant pas deux ans, prononcée par l’autorité disciplinaire après consultation impérative de la commission disciplinaire.

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