Un an d’extermination israélienne : Des Gazaouis racontent à “Al Oâmk fr” 366 jours de massacres (vidéo)

Des citoyens palestiniens de la bande de Gaza ont témoigné auprès du journal “Al Oâmk fr” d’une fraction de leur souffrance face aux massacres, aux bombardements ininterrompus et à la destruction méthodique perpétrée par l’occupation israélienne depuis plus d’un an, les plongeant ainsi dans une détresse d’une intensité “inqualifiable”.
Dans un entretien accordé au journal de “Al Oâmk fr” à Gaza, l’un des habitants a relaté l’ampleur des atrocités ayant frappé le territoire au cours de l’année écoulée : des exterminations d’une envergure inédite, des déplacements forcés et des exodes massifs, “sans qu’aucune intervention internationale ne vienne mettre un terme à cet enfer”.
Cependant, a-t-il poursuivi, “le peuple palestinien, loin de se rendre, est resté fermement attaché à sa terre”, affirmant que cette guerre ne saurait prendre fin qu’avec la reconnaissance de l’ensemble des droits du peuple palestinien, y compris son droit sur Jérusalem, ses lieux saints et la création d’un État palestinien souverain.
L’économiste de renom Mohamed Aboujiab a pour sa part souligné que les conséquences de l’agression israélienne sur Gaza sont d’une gravité extrême, avec des pertes dévastatrices révélant que plus de 80 % des infrastructures et des secteurs économiques ont été détruits de manière systématique.
L’expert a précisé que cette agression a anéanti plus de 70 % des habitations, causant des destructions totales, ainsi que 90 % des usines et 70 % des terres agricoles, tandis que 60 à 70 % des activités commerciales ont été paralysées.
Il a ajouté que l’agression israélienne a ravagé environ 3 millions de kilomètres de routes, plus de 600 000 mètres de conduites d’eau potable et environ 7 stations d’épuration des eaux usées.
Un autre habitant de Gaza a témoigné de son désarroi en ces termes : “Nous n’avions jamais imaginé que la guerre s’étendrait sur une si longue période. Nous avons enduré des souffrances indicibles, un dénuement total. Nous avons vécu ce qu’il y a de pire que la mort… Déplacés plus de dix fois, nous avons vu les corps démembrés de nos proches.
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