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Moncef Marzouki: Les Emirats arabes sont « la calamité des Arabes » (Vidéo)

L’ancien président tunisien Moncef Marzouki a vivement attaqué les Émirats arabes unis (EAU) l’accusant de déclencher la contre-révolution dans plusieurs pays du monde arabe.

Lors d’une vidéoconférence organisée, jeudi, par la jeunesse du parti de l’Istiqlal, et modérée par le directeur du journal « Al Oâmk » Mohame Laghrous, Il a ainsi décrit le prince héritier des EAU Mohammad Bin Zayed, comme «la calamité des Arabes, chargé de la destruction du printemps arabe». Il a également révélé, à ce propos, que le ministre libyen de l’Intérieur avait directement accusé les Émirats d’être derrière la contre-révolution en Libye et l’avait menacé de poursuite judicaire.

L’ancien président tunisien a rappelé que lorsqu’il était président en exercice en 2012, il avait, lui aussi, déposé une plainte officielle auprès de l’ambassadeur américain, contre l’ingérence des Émirats dans les affaires tunisiennes.

Selon lui, c’est Ben Zaid qui a détruit la Libye, et c’est lui qui est responsable, à coté du prince héritier saoudien Ben Salmane, des crimes de guerre commis au Yémen, estimant que ces deux dirigeants doivent comparaître devant la Cour internationale de justice pour avoir provoqué la mort injuste de tout un peuple.

La nation arabe doit savoir, souligne t – il, que son ennemi ce sont ces personnes qui ont brisé notre rêve de justice et de compassion. S’adressant dans des termes forts à Ben Zaid et à Ben Salmane, il leur a demandé: « Qui êtes-vous? Nous sommes 100 millions de personnes dans l’Union du Maghreb alors que vous n’êtes qu’un million. Ici, c’est notre espace et personne ne doit y entrer ».

Critiquant également l’Occident, Il a estimé que « le problème de l’occident n’était pas l’islam politique, car ils ne souciait guère de voir une démocratie dans le monde arabe …  de nombreux régimes occidentaux veulent seulement des gardiens de régimes sous leur contrôle».

Pour Marzouki, si les islamistes réussissent à bien diriger le pays, ce dernier sera gagnant, sinon ils seront remerciés en silence. «Après le printemps arabe, l’Occident a commencé à comprendre que la démocratie est comme l’électricité. Elle ne leur appartient pas».

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