Économie

La Fédération des droits du consommateur accusent les compagnies d’assurance de voiture de vouloir « plumer les citoyens »

La Fédération marocaine des droits du consommateur a révélé l’existence d’une « nouvelle collusion » entre les compagnies d’assurance de voitures, appelant à l’intervention du Conseil de la Concurrence et de la présidence du parquet. Pour la fédération, Il s’agit ni plus ni moins d’une « conspiration » et d’un « scandale » dont le consommateur marocain paie le frais.

Selon les informations obtenues par le journal « Al Oâmk » (rédaction arabophone), les compagnies d’assurance ont trafiqué les contrats d’assurance des véhicules. Elle explique, en effet, que «si, par exemple, vous avez une assurance tous risques et que vous possédez une voiture d’une valeur de 500000 dirhams, la compagnie d’assurance ne vous versera aucune indemnité».

Ces données, obtenues auprès de la Fédération, indiquent aussi que « si vous avez un accident, indépendamment du fait que vous en soyez ou pas responsable et que si les dommages causés à votre nouvelle voiture ont une valeur d’environ 25000 dirhams, le contrat stipule que vous n’avez pas droit à une indemnisation ».

Selon la même source, « ce montant augmente selon la valeur de votre véhicule, car le ratio de la franchise est calculé en fonction de la valeur du véhicule et non des dommages. C’est de l’anarchie totale. Et c’est le résultat, encore une fois, d’une collusion entre ces sociétés et leurs responsables ».

La Fédération a qualifié cette décision des compagnies d’assurance de «scandale majeur et de coup de grâce pour les assurés », considérant que les communiqués publiés à ce sujet par les compagnies d’assurance, «confirment que le secteur de l’assurance est devenu pour certains un moyen de plumer les citoyens».

La même source a estimé que «ces nouvelles infractions sont des crimes passibles de sanctions pénales», appelant toutes les consciences vives du pays à agir car ce qui pointe à l’horizon pourrait être pire. Les attestations d’assurance n’existent plus dans de nombreuses agences, et il n’y a aucun contrôle du secteur, ni d’intervention du Conseil de la concurrence aussi bien sur les plans juridique que sur le terrain pour mettre fin à cette collusion et à ces falsification de contrats ».

 

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