Politique

Baytass: le PJD est un parti anti-démocratique qui ne pense qu’à se maintenir au pouvoir (vidéo)

La tension entre le Rassemblement national des indépendants (RNI) RNI et le Parti de la justice et du développement (PJD) PJD, les deux principales composantes de l’actuelle majorité ne baisse pas. Mustapha Baytas, membre du bureau politique du RNI vient de traiter le PJD de « parti totalement antidémocratique qui ne croit qu’aux mécanismes qui le maintiennent au pouvoir » suite au refus de ce dernier du quotient électoral lors du vote de la loi électorale.

Ce parti, a t – il dit, ne se préoccupe nullement « des projets de développement ou de réaliser la prospérité ou le bien être » du pays.
Défendant le calcul du quotient électoral sur la base des inscrits, le leader du RNI, a estimé au cours de l’émission « Débat avec Al Oâmk » animée par Mohamed Laghrouss, que ce quotient est «un mécanisme qui instaure la justice entre les voix et les sièges mérités».

Il a ainsi donné l’exemple des résultats des dernières élections législatives durant lesquelles « le PJD a remporté un million et 200000 voix, soit 124 sièges parlementaires alors que la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD) a eu 60000 voix et deux sièges, ce qui signifie que le PJD a remporté 20 fois le nombre des voix de la FGD mais il a gagné 62 fois les sièges de la FGD ».


Pour lui, certaines démocraties, de par le monde, adoptent aujourd’hui un indicateur qui fait l’objet de discussions et de débats à chaque rendez vous électoral, pour parvenir à une proportionnalité entre le nombre de voix et les sièges obtenus au parlement, estimant que le Maroc « est encore loin de cette proportionnalité ».

Selon lui, le calcul du quotient électoral sur la base des votes exprimés, comme cela a été le cas auparavant, a permis au PJD d’obtenir dans certaines régions le premier siège avec le quotient et le deuxième et le troisième siège grâce au plus grand reste alors que ce qui le séparait du parti qui le suivait n’était que 50 ou 30 voix », ajoutant que cette situation « engendre une sorte de frustration chez les électeurs du fait que certains partis obtiennent 20 ou 30 mille voix mais n’ont pas d’écho au Parlement ».
Baytas a rejeté les accusations portées contre son parti selon lesquelles ce dernier serait à l’origine du « blocage au sein de la majorité gouvernementale ».

Pour lui, c’est « le parti du Président du gouvernement qui est la source du blocage « … » les dirigeants du PJD qui se réunissent avec nous ne tiennent pas leur parole .. c’est le PJD qui refuse de voter plusieurs projets de loi soumis par le gouvernement ».

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