Politique

Candidat aux élections législatives, Akhannouch est optimiste

Le président du Rassemblement National des indépendants (RNI) Aziz Akhannouch a annoncé qu’il allait se présenter aux prochaines élections législatives prévues pour Octobre, mais sans préciser dans quelle ville et dans quelle circonscription. La décision finale dépendra des dernières consultations, a-t-il précisé mardi soir à Salé.

En réponse à une question du journal « Al Oâmk », lors d’un débat à la Fondation Al Faqih Titouani autour des « programmes des partis politiques : Pari électoral et attentes de la société», le leader du RNI a dit: «Je serai présent sur le terrain comme je l’ai fait lors des dernières élections à Tiznit ».

Il s’est dit optimisme quant aux chances de son parti estimant que ce dernier obtiendra des résultats meilleurs que ceux de 2016 avec un fort taux de participation qui dépassera les 50%.

« J’ai suivi des discussions sur les réseaux sociaux annonçant que la ville d’Agadir aurait connu un déclin et qu’elle aurait besoin de ses hommes. Nous sommes toujours en consultation. Nous analysons les remontées du terrain avant de prendre une décision au sujet de ma candidature soit dans cette ville ou dans une autre circonscription ».

La décision sera alors rendue public au cours des deux ou trois prochaines semaines, a-t-il précisé.

Dans le même contexte, il a estimé que son parti est en mesure d’obtenir plus de sièges que lors des dernières élections, ajoutant qu’il travaille depuis 5 ans avec le peuple sur le terrain, et qu’il a pu rassembler un certain nombre de compétences capables d’obtenir de bons résultats.

Le patron du RNI a, par ailleurs, vivement attaqué le député du PJD, Abdellah Bouano qu’il a traité «de menteur et d’hypocrite » après avoir « fourni de fausses informations » au sujet de l’enquête parlementaire qui aurait révélé des malversations de 17 milliards de centimes dans le marché des hydrocarbures .

Pour Akhannouch, ce ne sont là que « des fake news » soulignant qu’il se conforme à la loi qui interdit aux ministres de diriger des entreprise. « L’affaire des 17 milliards a fait l’objet d’une large politisation, et les adversaires du RNI l’ont utilisé pour influencer les négociations autour de la formation du gouvernement en 2017 », a-t-il ajouté.

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