Politique

Moncef Marzouki lance un Comité international contre la peine de mort dans les pays arabes

Un comité international pour l’abolition de la peine de mort dans les pays arabes a été créé dimanche lors d’une réunion virtuelle, indique un communiqué officiel.

Dirigé par l’ancien président tunisien Moncef Marzouki, il comprend une centaine de personnalités politiques et de militants de droits de l’homme venus des États-Unis, d’Europe et des pays arabes.

Outre Moncef Marzouki, le bureau exécutif comprend Sarah Lea Whitson, l’ancienne directrice régionale de Human Rights Watch, l’activiste yéménite Tawakkol Karman, prix Nobel de la paix et Ahmed Toâma, président du gouvernement intérimaire syrien formé par l’opposition.

Selon le communiqué du Comité international pour l’abolition de la peine de mort, cette initiative est le fruit de plusieurs rencontres, de débats et de discussions approfondis qui ont porté sur « l’absence d’un minimum de justice, de transparence et d’équité judiciaire » dans de nombreux pays appliquant la peine de mort.

Le Comité a saisi cette occasion pour appeler le régime égyptien à appliquer « un moratoire sur l’exécution des peines prononcées, récemment, contre de nombreux prisonniers politiques ». Plusieurs pays arabes font l’objet de critiques d’organisations internationales de défense des droits humains qui leur reprochent d’utiliser cette sentence pour « faire taire les opposants ». Des accusation que ces pays nient, soulignant que leurs systèmes judiciaires sont indépendant.

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