Politique

Exclusif: Nouvelle vague de démissions à la Chambre des conseillers

La Chambre des conseillers a dévoilé une nouvelle liste de plusieurs démissions d’élus appartenant à divers partis politiques, un mouvement remarquable qui s’est accéléré ces des derniers mois, en perspective des prochaines élections.

Le Bulletin Interne de la Chambre daté du 13 juillet 2021, dont le journal « Al Oâmk » détient copie, indique que le président Hakim Benchammach a reçu des lettres de démission de la part des membres suivant : Khadija Zoumi (parti de l’Istiqlal) Abdessamad Kayouh, du même parti, et des Conseillers : Ahmed Chad, Mohamed Al Hamami, Mohamed Ouadmine, El Hassan Belakadem et El Maloudy Abed El Amrani.

Par ailleurs, une correspondance du président du gouvernement a informé la Chambre des Conseillers que l’autorité chargée de recevoir les candidatures dans la région de Tanger -Tétouan – Al Hoceima a invité le Conseiller Abdessalam Hayoun à occuper le siège de Rajaâ Bakkali Tahiri qui, sur décision de la Cour constitutionnelle, n’est plus membre de la Chambre en tant que représentante des Collectivités territoriales.

Le Bulletin interne informe aussi que 3 Conseillers ont décidé de changer d’appartenance politique. Il s’agit de Mohame Arrouzma qui a adressé une lettre officielle, dans ce sens, annonçant son départ des rangs du Rassemblement National des Indépendants (RNI) et de Mohamed Bahnini du RNI également. Six autres membres ont aussi déposé leurs démissions : Fatima Zahra Bentaleb, Mbarek Hmia, Mohamed Aâbba, Rahal Mekkaoui, Omar Mourou et Aziz Mounkif. Leurs lettres ont été soumises au Conseil constitutionnel pour trancher officiellement, ce qui est, en principe, une simple formalité.

On ne dispose pas pour le moment de statistiques complètes sur ces démissions en série qui suscitent le débat sur la scène politique. S’agit il de violation de la loi marocaine qui interdit le changement d’appartenance politique ? ou bien de démissions légitimes pour se présenter aux élections sous de nouvelles couleurs politiques? La Constitution de 2011 interdit la transhumance durant le mandat électorale qui est de 5 ans pour la première Chambre du parlement, or sommes – nous, aujourd’hui, en fin de mandat et à la veille d’élections communales et parlementaires prévues le 8 septembre.

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