Familles électorales: les liens de sang sont des atouts déterminants

Outre la transhumance, les observateurs politiques et les réseaux sociaux au Maroc mettent en relief le phénomène des candidatures familiales pour les élections du 8 septembre.

Certaines familles dominent, en effet, largement, les listes de candidatures de leurs partis politiques.

La famille de Hamid Chabat, l’ancien leader de l’Istiqlal, est parmi les familles les plus en vue à cet égard avec 5 candidatures. Sous les couleurs de son nouveau parti, le Front des forces démocratiques (FFD), Chabat est candidat aux élections locales à Zouagha-Fés ; son épouse, Fatima Tariq, conduira la liste des femmes dans le même arrondissement ; Son fils, Naoufal est candidat à Taza alors que sa Fille Rime et son mari Mellouk Alaoui Fadili seront candidats pour les législatives.

Dans la ville de Boujdour, le parti de l’Istiqlal a choisi six membres de la famille du parlementaire et du maire de la ville, Abdelaâziz Aba, pour défendre ses couleurs : El Aâlem Aba, Abdelaâziz Aba, Takabbour Aba, El Bachir Aba, Aziza Aba et Mohamed Aba.

La célèbre famille Ould Rachid a, quant à elle, dominé les candidatures de l’Istiqlal, également, dans la région de Laâyoune Sakia El Hamra avec Hamdi Ould Rachid, maire de Laâyoune, son fils Mohamed Oud Rachid et son neveux Sidi Hamdi Ould Rachid.

Au Rassemblement national des indépendants (RNI), le parti a choisi comme candidats le parlementaire et président du conseil régional de la ville de Sidi Bennour Abdelkader Kandil et son fils Yasser.

Dans la ville d’Errachidia, Mehdi Alaoui s’est porté candidat aux législatives au nom de l’USFP avec son fils Mohamed et son neveu Ismaël.

A Casablanca, le parti socialiste unifié (PSU) a choisi Nabila Mounib, en tant que tête de liste aux législatives, sa fille Imane Hajji et son frère Taoufiq Mounib.