Société

Harcèlement sexuel: les observateurs du CNDH exclus du procès de Settat

Nouveaux développements dans le procès des étudiantes victimes d’harcèlement sexuel dans la faculté de droit à Settat. La défense de certains professeurs poursuivis dans cette affaire a refusé la présence d’observateurs du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH).

Selon un communiqué reçu par le journal « Al Oâmk Al Maghribi », le Conseil de Bouaâyach avait dépêché une équipe d’observateur pour assister à l’audience de mardi.

Le juge et la défense de la partie civile avaient accepté cette démarche qui s’inscrit dans le cadre des missions du CNDH de suivi des procès relatifs aux affaires d’atteintes aux droits humains.
Cependant, ajoute le communiqué, certains membres de la défense des accusés se sont opposés à la présence d’observateurs à l’audience, lorsque celle-ci est tenue à huit clos et ce conformément à la loi de procédure civile.

«Tout en se félicitant de la réponse positive du président de la cour, du ministère public et de la défense de la partie civile à sa demande, le CNDH estime que l’une des parties de la défense de l’accusé a manqué une occasion pour mettre en œuvre la jurisprudence dans des affaires similaires. Par conséquent, le tribunal a été contraint de rejeter la demande du Conseil régional des droits de l’homme de Casablanca-Settat ».

Au total, 5 professeurs sont poursuivies dans cette affaire appelée, médiatiquement, « Du sexe contre des points ». L’un d’eux a déjà été condamné, en janvier, à deux ans de prison ferme pour « attentat à la pudeur, violence et harcèlement sexuelle ».
Le procès a été reporté au 14 février.

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